Heu quoi ? Pas assez de lit pour tout le monde ? Bah pas de bol pour ceux qui dormiraient par terre mais toi, hors de question de faire la clocharde ! Dès l’ouverture de la villa, tu te saisis de tes affaires avant de monter directement voir les chambres afin d’y déposer tes affaires et tester le matelas. C’est que tu avais un dos fragile (non), pas question de l’esquinter avant l’heure et ressembler à Reem à même pas vingt ans !
Non, tandis que tout le monde courrait à droite et à gauche, toi tu jetais tes affaires sur le grand lit double de la chambre Chanel avant de t’y laisser tomber en étoile, savourant la sensation des draps contre ta peau. Qu’est-ce que c’était bon ! Tout ça était bon sérieux !
Tu avais réussi. Tu y étais.
Ton rêve pouvait commencer !

Très vite les candidats sont balancés dans la maison. La visite se fera pour plus tard, car ils comprennent qu'il n'y a que vingt lit pour vingt-quatre personnes. Ne voulant pas dormir par terre ou sur le canapé, Keven se dépêche de monter au premier étage, traînant sa valise derrière lui. Il s'imagine les téléspectateurs regardant cette bande de psychopathes courir pour avoir un lit. Le londonien se lance dans la chambre Chanel, toute de noir et blanc décorée. Très classe. Et là ... il hausse les sourcils. @BARBIE ! « Il fallait que je tombe sur toi. » Il prend un air faussement outré, alors qu'en fait il est trop content ! Il a l'impression que le feeling est plutôt bien passé entre eux, aussi s’installe-t-il sur le lit simple à côté du sien. « Au moins comme ça je peux te surveiller. » Il lui balance un clin d'oeil avant de s'affaler sur le lit, trop heureux de la tournure des événements, de son intégration dans l'aventure, tout quoi !

( hs : du coup je squatte un lit simple )

Le premier panel étant terminé. Les sélectionnés sont envoyés dans la villa. À ce que j’ai compris, il n’y aura pas de chambre pour tout le monde. Je me précipite donc, à peine arrivé, vers les étages. Il n’est pas question que je me retrouve à dormir par terre. En arrivant dans la chambre Chanel, je suis immédiatement frappé par l’ambiance. Ce noir et blanc, cette élégance toute française, tout me correspond. Il y a même des petits détails un peu rock disséminé par ci par là. De quoi attirer l’œil et amplement me satisfaire. Je remarque un lit simple dans un coin, je m’approche et m’y installe. Pressé, je n’ai pas remarqué qu’il y avait déjà deux personnes dans la chambre. @Barbie et @Keven il me semble. L’idée de dormir avec la demoiselle me gêne un peu, mais ce n’est pas cela qui m’arrête, bien au contraire. Mes affaires en place, je m’adresse à la demoiselle. Bravo pour la rapidité. Barbie c’est ça ? Et toi c'est Keven non ? Pour la miss, je sais que ce n’est pas son vrai nom. Je l’ai compris à son instagram. Pour autant, je préfère l’appeler par ce pseudonyme pour l’instant. Si elle a décidé de s’appeler comme ça, c’est qu’il y a une raison. Une raison, surement personnelle, que je ne veux pas connaître. Du moins, par pour l’instant.
En attendant, je me présente à mon tour. Moi c'est Anders.
Je n'ai rien besoin d'ajouter pour l'isntant. Je m'allonge sur mon lit épuisé,
mais heureux d'être ici.

Tu te laissais quelques secondes pour redescendre sur Terre parce que là comme ça, tu planais à cent mille ! Tu croyais en toi mais waw ! Tu n’avais pas la moindre idée de la foule d’émotions qui t’attendaient ! Tu avais envie de danser, rire, crier et pleurer, tout ça à la fois mais…non ! Tu ne pouvais pas passer pour une cinglée dès le premier soir, ils avaient déjà bien souligné ton jeune âge, pas question de leur donner raison en te comportant en gamine survoltée !
Alors tu respirais lentement jusqu’à ce que la porte s’ouvre et toi, toujours en étoile, tu relevais un peu de la tête pour reconnaître la peau sombre de…@Keven ! Yay. Pour le coup, ça aurait pu être @NANNA aussi, ou même l’autre dont tu ne connaissais pas le nom (@JAHRON) mais non, c’était ton jour de chance. « Tu me suis ? » souris-tu, espiègle mais sans chercher à refouler ta satisfaction de le voir ici avec toi. Te roulant sur le ventre, tu t’accoudais en le regardant. « Me surveiller ? Tu as peur pour toi ou pour moi ? » provoquais-tu d’un sourire amusé.
Dommage, votre moment en tête à tête ne dura pas car voilà que le barbu fit son irruption, lui et son air bourru. Tu le suivis du regard jusqu’à ce qu’il s’installe, le laissant prendre la parole le premier et…oh, des félicitations ! Bon point pour toi @Anders ! « Merci ! Je ne voulais pas me retrouver boiteuse dès la première semaine parce que j’aurai dormi par terre comme une pauvresse ! » racontais-tu avec ta tendance naturelle à l’exagération, à croire que tu ne prenais jamais rien au sérieux. « Bonjour Anders… » répétais-tu, à la manière des alcooliques anonymes. « Tu as quel âge ? »

Tu cours de nouveau après un premier échec. Certains dirons qu'enfin, Noora se met au sport, qu'enfin elle s'agite, qu'enfin elle pratique, mais non, c'est juste que tu veux un lit, qu'importe la chambre et ses couleurs, qu'importent les gens qui pouvaient dormir dedans, il te fallait juste un lit, il te fallait juste une chambre. Tu te trimbales avec tes affaires en arpentant des couloirs, dont tu ne t'étais absolument pas familiarisée. Peut-être pour plus tard, quand t'auras le temps, car là, t'avais la divine impression qu'il allait te manquer, que t'avais été trop lente à réagir, que tu dormirais sur le sol ou ailleurs. Pauvre fille. Quand tu rentres, tu ne fais pas vraiment attention à qui pouvait traîner là, non, tu poses juste tes affaires sur le dernier matelas. "Sauvée" que tu soupires, t'auras au moins un endroit où tranquillement pioncer.

« Moi te suivre ? Je n'oserais pas. » Encore un clin d'oeil amusé tandis qu'il s'étale complètement sur le lit. Un peu comme pour relâcher la tension de cette journée de folie. « Mh, j'ai pas encore décidé. » Parce qu'elle semblait si sûre d'elle que rien ne pouvait l'atteindre, du moins c'était l'impression qu'elle donnait à Keven. Mais il s'en amuse, de la titiller un peu. « Yeah, moi c'est Keven. » Le viking, son surnom dès maintenant, s'attribue également un lit simple, ne reste plus qu'une place dans le double à Barbie et un simple à prendre. « Il n'y a que moi qui ai trouvé l’épreuve des ballons sadique ? Et de ne mettre que vingt lits ? J'ai l'impression que tout peut arriver ici du coup. » Se redressant un peu sur les coudes, il voit une femme entrer dans la chambre et poser sa valise. Plutôt jeune, avec des formes plus généreuses que les mannequins "traditionnels", elle semblait soulagée d'avoir trouvé une place. Parfaitement compréhensible. « Salut, et bienvenue. »

« Comme une pauvresse, voyons… Tu sais qu’il n’y a pas que des pauvres qui sont amenés, à un moment de leur vie, à dormir à même le sol ? J’ai eu quelques moments complexes après le départ de chez mes parents et je dois bien admettre qu’il m’ai arrivé de passer une ou deux nuits sous un pont ou un porche d’immeuble. Cela n’a pas duré très longtemps, car j’ai réussi à rebondir, mais d’autres n’ont pas eu cette chance. Cela, je voudrai bien que @Barbie s’en rende compte. Après, c’est surement trop lui demander, mais bon qui ne tente rien n’a rien. « 27 ans, bientôt 28 et toi ? » À ce que j’ai compris, c’est la plus jeune d’entre nous, mais cela ne m’informe pas pour autant sur son âge. Je m’apprête à continuer la discussion avec @Keven quand une brune, un peu forte débarque dans notre chambre, se jetant sur le premier matelas de libre (@Noora). Elle semble soulagée d’avoir trouvé une chambre. Respire. Tout va bien, il y a deux lits de libre dans cette chambre. Je lui souris et lui indique un petit coin où elle peut déposer ces affaires. « Comme je l’ai dit aux deux autres, moi c’est Anders et toi ? » Elle parait en tout cas extrêmement sympathique et s’intègre bien dans l’ambiance moderne et original qui règne dans cette chambre. @Keven revient alors sur l’épisode des ballons. Rien que d’y penser j’en ai la nausée. « Rien que d’y penser j’en ai la nausée. Si je croise dans les prochaines semaines, un de ces trucs en plastiques, je crois que je fais un malheur. Après, il devait bien y avoir un but caché à cette épreuve. Il y a toujours un but caché à chaque épreuve, dans ce genre de compétition. » Il suffit de voir comment ils ont notés nos instragrams pour se rendre compte, qu’ici plus qu’ailleurs, il faut que l’on soit à chaque instant sur nos gardes. Je suis même sûr, qu’à l’heure qu’il est, le panel est en train d’épier le moindre de nos faits et gestes. Nous sommes quatre, il ne reste donc plus qu’une place dans cette chambre. Je n’ai pas le temps d’en faire la remarque qu’une ultime silhouette féminine vient compléter notre petit groupe. J’ai cru l’apercevoir dans la salle d’attente. Sur le carnet qu’elle tient à la main, voilà qu’elle se met à écrire. Elle doit être sourde ou muette ou peut-être les deux. Je ne savais pas qu’une candidate de ce type était dans l’aventure. C’est hyper intéressant. « Bien sûr installes-toi. Je n’y vois aucun inconvénient. » Je me tourne alors vers les autres. « À moins que vous ayez quelquechose à redire ? » Je suis un fervent défenseur de la démocratie. Chacun à le droit et le devoir d’exposer son opinion avant qu’une décision soit prise. Voilà comme je vois les choses. « Tu es sourde ? Muette ? Les deux peut-être ? J'écris toutes mes questions sur son carnet afin qu'elle puisse y répondre. Moi et ma fâcheuse tendance à mettre les pieds dans le plat, je suis persuadé que cela me jouera des tours un jour. Pour le moment, j’espère surtout que cela mettra la dernière arrivée en confiance. Je ne suis pas ici pour la juger, je veux juste la connaître un peu et évité d’avoir des comportements inconvenants vis-à-vis de son handicape à l’avenir.

D’abord tu étais sélectionnée et ensuite réunie avec ton partenaire de crime ? Mais c’était merveilleux ! Mieux encore, @Keven se révélait de plus en plus à l’aise, te taquinant au moins autant que tu le faisais. Si c’était déjà comme ça le premier soir, ce serait comment la veille de la finale ? (Oui tu voyais loin) « D’accord mais surveille bien alors ! » lançais-tu d’un petit sourire énigmatique qui sonnait presque comme une invitation. A quoi ? Un jeu connu de vous seuls. L’arrivée d’@Anders mit néanmoins un terme à l’échange et très vite, il crut bon de devoir se montrer aussi ennuyant que son look de papi le présageait. Il allait pas te faire la leçon quand même ? « Ah… » tu lui en aurais donné plus, sans doute l’effet de la barbe. Et de son air blasé. Tu n’eus pas vraiment le temps d’y répondre qu’une brune ( @Noora ) aux rondeurs de bébé entra dans la chambre, posant avec soulagement ses affaires sur le troisième lit simple. « On se croirait dans les Hunger Games ! » commentais-tu en te redressant sur le lit.
La conversation des garçons était intéressante, tu ne pouvais qu’approuver surtout pour le côté…cruel de la chose. « Le pire c’est qu’au début, c’était marrant mais imaginez un peu l’ascenseur émotionnel pour ceux qui ont tout éclaté pour rien… » soufflais-tu non sans te dire que tu étais bien contente d’être à ta place. La théorie d’Anders n’était pas déconnante non plus et tu approuvais. « Ouais, je me suis bien fait niquer sur le selfie challenge donc la prochaine fois, plus de conneries. D’ailleurs en éclatant les ballons je me suis fait la même réflexion genre « Souris Barbie t’es filmée » alors je souriais comme ça, à peine pas forcé le sourire pendant que je rageais intérieurement ! » racontais-tu en mimant avec exagération le grand sourire forcé avant de ricaner à la seule pensée de la tête que tu avais sans doute faite.
La porte se réouvrit alors sur une nouvelle candidate (@Dihya) qui plutôt que de demander simplement s’il restait de la place, commença à désigner le lit avec un regard plein d’espoirs. Tu ne compris pas tout de suite mais quand la lumière se fit, tu t’exclamais « Ah mais c’est celle qui comp.. » ah non ta gueule Barbie, c’est mieux…songeais-tu en interrompant toi-même ta phrase, riant de la gaffe que tu avais bien failli commettre. Mais comprenant très vite ce que signifiait sa présente, tu compris surtout que tu détenais le pouvoir du lit. Ouais ouais, tu te satisfaisais de peu. « J’suis d’humeur généreuse, viens dans le grand lit ! » annonçais-tu alors sur un ton dramatique, comme si tu lui faisais une fleur. Te souvenant de son petit problème, tu tapotais la place à tes côtés avant de frapper ta poitrine et la désigner avant d’ouvrir la main d’un air interrogateur. Tu savais pas si ça voulait dire quelque chose ça, t’avais vu ça dans les westerns, quand l’indien se présentait au cow-boy.