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 random - thurs. 17:56 e01

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Dihya

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MessageSujet: random - thurs. 17:56 e01   random - thurs. 17:56 e01 EmptyLun 12 Mar - 17:20

RANDOM
ft. @markus
Les jours passent et pourtant Dihya ne semble toujours pas réaliser ce qui se passe dans sa vie, dans cette vie dont elle n’a plus – ou peu – de contrôle. Elle sera jugée par des professionnels, elle sera jugée par des téléspectateurs, par des fans de l’émission et elle aura sa destinée dans cette aventure portée entre les mains de ces quidams. Elle ne réalise pas encore ce qu’il s’est passé dimanche soir, quand elle a découvert sa photographie dans ce ballon éclaté et a appris qu’elle était sélectionnée par ce panel de professionnel. Elle n’a pourtant pas cherché à les séduire, elle avait juste parlé avec le cœur dans la main. Ces premiers jours sont marqués par quelques rencontres. Elle récupère sa tablette qui traîne dans sa chambre, qu’elle partage avec quelques candidats – Barbie, Keven, Anders et Noora, si elle se souvient bien. Elle a décidé de mettre à jour à sa page, de lire les commentaires de ces personnes qui la suivent depuis plusieurs mois, plusieurs années pour certains d’entre eux et de répondre à quelques questions qui lui sont posées. Dihya dévale l’escalier, marche par marche, pour rejoindre le salon. Quand elle entre dans la pièce, elle découvre la présence d’un de ses camarades. Elle se dirige vers lui. Elle reconnait son visage. Il est ce jeune homme qu’elle a aidé, lors du premier panel, à découvrir sa photo dans un ballon. Elle avait pu, à l’occasion, lire le prénom de ce dernier sur le cliché. @Markus. Un léger sourire se peint sur ses lèvres, alors qu’elle arrive à sa hauteur. Un bruit sourd s’échappe entre ses lèvres : « euh ». Son regard croise celui du jeune homme. « Excuse-moi, mais est-ce que je peux m’installer là ? avec toi ? », qu’elle lui signe. Elle ne quitte pas ce sourire dessiné sur ses lèvres, prenant place à ses côtés. Elle dépose sa tablette entre eux puis elle pose son regard sur le visage de son interlocuteur. Il s’appelle Markus. M-A-R-K-U-S. Elle réfléchit à un nom-signe. Elle ne quitte pas ce visage de son champ de vision, comme si elle s’attend à voir ses lèvres s’articuler et à devoir lire dessus. Dihya reste silencieux, tant dis que dans son esprit les pensées se bousculent. Elle fronce les sourcils, marquant son questionnement qui imprègnent son esprit. « Dis-moi, comment as-tu appris la langue des signes américaine ? », signe-t-elle, en ne quittant pas ses traits empreint d’interrogation qui ont peint le visage de la belle métisse. Elle a cru le voir discuter avec d’autres.
Markus

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MessageSujet: Re: random - thurs. 17:56 e01   random - thurs. 17:56 e01 EmptyLun 12 Mar - 18:15

tw: mention de suicide ( narration, entre les deux 'my best friend'. )

le casque sur les oreilles, il est ailleurs. toujours un peu, même sans ça, même juste sur une oreille. et il remplit des pièces vides de sa présence fantomatique, un peu, beaucoup, comme il peut. il n'a sorti sa guitare que ce matin. c'est qu'il en a besoin, souvent, de musique. c'est drôle, ces extrêmes, ces moyens de communications qui sont les siens. ils ne pourraient pas être plus opposés. les deux ont besoin de ses mains. et il est discret pourtant, ses notes ne résonnent pas, et pour un instant, il ne fait pas trop attention au reste du monde. pas qu'il soit vraiment à l'aise, pas qu'il soit chez lui, mais les choses sont ce qu'elles sont, et se retrouver face à ses cordes est toujours un moment à lui. mais il n'est plus seul pour longtemps. il s'en souvient de cette fille. lui a peut-être paru étrange, avec son bond de six mètres quand elle l'a touché à la dernière soirée. peut-être qu'elle était juste trop dans ses ballons à ce moment. c'est elle qui a trouvé sa photo. et elle est sourde, ce n'est pas une question. c'est lisible sur son visage, c'est lisible dans la précision de ses mains. puis, d'autres en ont parlé, un peu, de cette fille qui a besoin d'écrire pour être comprise. ou d'un interprète. et là ou il ne cherche pas le contact habituellement, elle, ce sera peut-être déjà plus simple pour lui parler. pas d'accent, pas de formulation maladroite. ses signes sont plus fluides que ses mots, toujours. « bien sûr. »  dihya, s'il se souvient bien. s'il a bien entendu ceux qui en parlaient. l'épeler serait de mauvais gout. il lui demandera plus tard son nom. enfin. son signe. ce ne sera que plus simple, et s'il lève à peine les yeux, un vague sourire teinte son visage, chose rare, peut-être. mais l'expression est clé quand on parle avec les mains. et sa question a du sens. ils sont rares, ceux à l’ouïe intacte qui sont plus à l'aise avec les signes. quelques CODAs, peut-être. et par-dessus, il n'est même pas américain. « parce que je vis ici, maintenant ? » réponse étrange peut-être. trop vague. et il pose sa guitare, ramène ses jambes contre lui pour se tourner un peu mieux vers elle. toujours pas vraiment droit, mais le jour il arrêtera de rentrer sa tête dans ses épaules comme une tortue dans sa carapace n'est toujours pas venu. l'hésitation prends un temps, mais elle est moins présente déjà par ses mains que dans sa voix. « mon meilleur ami est- » mort. le présent n'est plus vraiment approprié depuis que la mort est devenue pour lui un besoin vital. le couteau dans ses liens, et voilà le gamin qu'il était markus, sans aucune chaîne derrière lui, aucune raison de rester. les yeux dans le vague, et il se reprend à zéro. c'est plus simple, avec juste un peu plus de vide dans les yeux. « mon meilleur ami était sourd. en allemagne, à la maison. du coup j'ai appris le dgs gamin, avec lui, et puis - bon, l'asl est quand même plus utilisé. surtout ici. je pense que c'est devenu nécessaire quand j'ai commencé à voyager. je maitrise le bsl aussi, mais moins. la lis et la lsf. et - c'est tout. enfin. ouais. l'asl est plus utile ici. j'ai vu que c'était ce que tu utilisais avec ton interprète.» les réponses sont là, pas vraiment claires, pas vraiment nettes. mais elles sont là. et le sourire s'est effacé de ses doigts, de son visage aussi, son regard est ailleurs, et le casque qui a glissé sur son coup continue de remplir le silence avec son bruit étouffé. mais ses mains parlent toujours, même si ses pensées rejoignent juste un peu les étoiles. juste un instant. pour une fois qu'il arrive à avoir une conversation.
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MessageSujet: Re: random - thurs. 17:56 e01   random - thurs. 17:56 e01 EmptyLun 12 Mar - 19:56

Elle a peur de déranger, d’être de trop et de venir s’imposer dans l’espace vital de son camarade. S’il ne veut pas de sa présence, il le lui fera bien comprendre. Par des mots. Par des gestes. Par un regard. Par traits qui le trahiraient. Elle sait que, pour certains, elle dérange. Certains ne la considèrent pas comme eux, ils la considèrent comme différente, et d’autres encore la considèrent comme l’handicapée, - pire - comme la sourde. C’est l’étiquette qu’ils lui ont attribué. C’est dans cette case qu’ils ont voulu la ranger. Parce que pour certains, c’est ce qu’elle est. Pour d’autres, elle n’est pas cela, elle ne sera pas cela. Son sourire s’élargit quand il lui signe qu’elle peut s’installer à ses côtés. « Merci ! », signe-t-elle. Elle le détaille un instant, alors qu’une question s’imprime dans cette question. Cette même question qui lui a effleuré l’esprit, dimanche soir, lors de la première cérémonie du panel. Il s’adresse comme ça, avec ses mains, avec des signes, comme elle. Elle est curieuse. Elle est intriguée. Elle l’interroge sur son apprentissage de la langue des signes américaine. Il l’a appris parce qu’il vit ici. Son explication peut être recevable, mais encore ? Il vit ici, aux Etats-Unis, mais ce n’est pas pour autant une raison d’apprendre la langue des signes. Les quelques personnes qu’elle connaisse, dans son entourage, qui signe et qui parle – et qui sont dotés d’une ouïe parfaite – sont ses proches, qui ont désiré l’apprendre pour communiquer avec elle. Elle pose son regard insistant sur le visage du jeune homme, comme pour l’inviter à compléter sa réponse. Elle l’observe et le détaille. Il évoque son meilleur ami. Il lui explique qu’il était – elle le devine par le signe du « passé » qu’il utilise dans sa phrase – sourd. Elle comprend alors qu’il a appris avec lui, sûrement parce qu’il désirait communiquer avec lui et lui facilitait la tâche, comme l’ont fait son propre entourage avec elle. « Vous voyagiez beaucoup ensemble, je suppose ? », signe-t-elle, c’est du moins ce qu’elle croit deviner. Mais Dihya n’a jamais été douée avec les subtilités. Elle ne connait pas cela dans sa langue, dans ses signes, la subtilité. Elle hoche la tête quand il lui fait remarquer qu’elle utilise elle aussi la langue des signes et qu’un interprète était présent. « Oui. Je suis américaine donc… j’utilise la langue des signes américaine », signe-t-elle, avant d’émettre un rire muet qui s’échappe entre ses lèvres mi-closes. « J’ai appris très jeune, enfin après avoir appris la lecture labiale, pour pouvoir comprendre ce que mes interlocuteurs me disent. Donc ce n’est pas parce que je ne peux pas entendre ce que vous dites que je ne comprends pas ce que vous dites », qu’elle signe de nouveau. Elle prend un faux air avertissant, en ponctuant sa phrase. Si certains espéraient pouvoir parler d’elle devant elle, dans l’espoir qu’elle ne puisse ni entendre ni comprendre ce qu’ils disent à son propos, ils se trompent guère. «Donc avec toi, je n’aurais pas à utiliser mon « super » carnet ? ». Elle se moque un peu d’elle-même. D’elle, de son carnet, de son stylo, pour se faire comprendre des autres.
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MessageSujet: Re: random - thurs. 17:56 e01   random - thurs. 17:56 e01 EmptyMer 14 Mar - 21:40

on peut mettre beaucoup de chose dans un signe. un passé, en début de phrase. un fini, un jamais. comme on peut mettre beaucoup dans une note, dans un regard, dans une lettre, dans un geste. c'est une langue comme une autre, pleine de ses nuances, pleine de ce qu'on annonce seulement en début de phrase et pleine de signes à part. un nom n'est pas qu'une suite de lettres. on l’épelle d'abord par tradition, et puis il devient un seul signe - un nom signe - parce qu'un nom, à l'oral, ce n'est pas seulement une base, des lettres dans un certain ordre. c'est une âme, un peu, aussi. un bout d'une personnalité. le sien lui a été donné au passé, comme celui dont il parle ne vit plus que dans ses souvenirs, comme il est parti au passé. c'est derrière lui tout ça. mais c'est une part de ce qu'il est, quoi qu'il puisse en être. s'ils voyageaient beaucoup ensemble ? c'aurait été intéressant à faire. c'aurait été bien. beau. qu'ils voient le monde ensemble. mais il secoue la tête, et la négation est aussi simple que signée. « non. » un temps. ce n'est probablement pas assez, c'est probablement trop sec. ses yeux sont ailleurs et les explications n'ont peut-être pas lieu d'être. pas maintenant, en tous les cas. un jour, qui sait ? ou peut-être juste à elle, mais il y a bien une caméra qui prête un peu trop attention à ce qu'il peut se passer qui traîne. quelqu'un qui saura interpréter ce passé. un signe, un seul, ou tout réside pourtant. « il n'est jamais sorti d'allemagne. il aurait bien aimé. mais... non. » et il aurait pu continuer à apprendre en sa mémoire, mais non, au final, s'il l'a fait dans chaque pays qu'il a traversé, c'était tout autant pour lui. c'est plus aisé, ça l'aide aussi. une béquille pour s'exprimer, pour s'ouvrir un peu, sans garder constamment son bras devant son visage pour le protéger. tant qu'il utilise ses mains pour parler, il ne le peut pas après tout. et elle continue. parle de sa langue, de son rapport aux autres, aussi. de ceux qui font d'elle quelqu'un qui ne comprendra pas parce qu'elle n'entends pas. et un sourire se dessine sur ses lèvres. il est grand temps pour lui de revenir au maintenant, au présent, dans cette conversation là. « crois-moi, il ne me serait jamais venu à l'idée de penser le contraire. » la lecture labiale c'est compliqué, aussi. beaucoup de sons se ressemblent, à vue de nez. c'est long à maîtriser. mais c'est souvent une nécessité quand le monde n'essaie même pas de s'adapter. « ça va, jusqu'ici, non ? je veux dire. personne n'a essayé de... te faire passer pour stupide parce que tu n'entends pas ? » des gens qui avec un grand sourire débiteront des horreur en ne comprenant pas qu'ils sont entendus - ou lus. il y en a tellement. avec un peu de chance pas dans cette maison. et de nouveau cette négation, et un rire franc, quoi qu'étouffé, un peu. il fait vibrer sa gorge quand même, c'est que c'est un réflexe, c'est qu'il n'est pas sourd, lui, malgré sa maîtrise du signe. c'est que son cou vibre déjà, aussi pour d'autres raisons, à son casque toujours allumé, qui ne dérange pas vraiment la conversation. le fantôme d'un rire, quand même, mais ça l'illumine déjà un peu. c'est qu'il a beau être lisible, il garde le positif pour ses mains, il n'essaie pas de retenir les rires, les expressions quand elles sont un morceau de cette lecture, comme la ponctuation comme une phrase sur papier, comme la tonalité. « non, ca devrait le faire... et puis, si tu veux - enfin, si c'est nécessaire, quand ton interprète est pas là, si... » c'est peut-être trop, peut-être qu'elle ne veut pas d'aide, peut-être qu'elle se débrouille très bien toute seule, peut-être qu'il va trop loin. mais c'est fait avec bienveillance, et puis, si c'est non, il le comprendra bien. « si jamais la lecture labiale te fatigue un jour, ou le carnet, je pourrais interpréter, si tu veux. » c'est qu'il l'a fait, longtemps. il y a longtemps maintenant. au passé, toujours.
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MessageSujet: Re: random - thurs. 17:56 e01   random - thurs. 17:56 e01 EmptyMar 20 Mar - 15:59

Ainsi, Markus lui explique à demi-mot avoir appris la langue des signes pour et avec son meilleur ami. Elle croit deviner qu’ils ont voyagé ensemble, du moins suffisamment pour venir aux Etats-Unis et apprendre la langue des signes américaine. Peut-être se trompe-t-elle. Elle pose son attention sur le visage du jeune homme. Ce dernier lui explique que non. Il n’est jamais sorti d’Allemagne, qu’il signe. Dihya se contente de hocher doucement la tête, comme pour signifier qu’elle a compris, sans pour autant chercher à en savoir plus. S’il ne souhaite pas s’épancher à cet égard, elle ne lui en voudra pas. Peut-être est-ce que cela fait partie de son jardin secret, de son intimité. On cache tous quelque chose. Quant à elle, la seule explication qui justifie qu’elle connaisse la langue des signes américaine est tout simplement qu’elle est… américaine et qu’elle l’a appris suffisamment jeune. Elle a aussi appris la lecture labiale. La première étape de son apprentissage du langage. Elle peut lire sur les lèvres et comprendre ce que ses interlocuteurs veulent lui dire. Certains ont oublié que même si elle ne peut entendre ce qu’ils disent elle peut comprendre. Elle n’entend pas, elle n’est pas idiote pour autant. Un léger sourire se peint sur ses lèvres, quand le dénommé Markus lui dit que cette idée ne lui a pas effleuré l’esprit. Il lui demande ensuite si ça va jusqu’ici. Est-ce que quelqu’un a essayé de la faire passer pour stupide parce qu’elle n’entend pas. Elle fronce légèrement les sourcils, puis dodeline délicatement la tête de gauche à droite, puis de droite à gauche. « Enfin, je n’ai rien vu jusqu’à présent… mais tu as peut-être entendu quelque chose, toi ? ». Après tout, Markus entend et a peut-être entendu certaines conversations, certains propos tenus par certains de leurs camarades à son égard. Elle pose son regard, attentif à chacun de ses traits qui se font et défont sur le visage du jeune homme. « Tu me le dirais si tu entendais quelque chose ? ». Est-ce qu’il lui rapporterait quoi que ce soit, s’il venait à entendre quelques propos sur la belle métisse ? Elle n’est pas naïve, elle se doute bien qu’elle doit faire l’objet de quelques moqueries de la part de quelques uns de ses camarades (un petit nombre, peut-être ou plus…). C’est ainsi par la suite qu’elle remarque qu’elle n’aurait pas à utiliser son carnet avec son camarade – son super carnet –. C’est une des solutions qu’elle a trouvé pour palier son absence d’ouïe et son incapacité à s’exprimer comme il faut verbalement, surtout quand son interlocuteur en face d’elle ignore les rudimentaires de la langue des signes. Le pire des interlocuteurs étant ceux qui se mettent à élever le son de leur voix, pensant à bien qu’elle pourrait les entendre. La proposition qui suit la surprend quelque peu. Du moins, l’évocation de l’absence de son interprète. Elle sourcille doucement, posant un regard empreint de surprise en direction de son interlocuteur. Certes, son interprète n’est présent que lors des rendez-vous avec les professionnels, au sein de cette aventure, - c’est-à-dire lors des challenge, des photoshoots et lors des cérémonies du panel -. Autrement, elle doit se débrouiller sans lui. Il reprend alors. Si la lecture labiale la fatigue, il pourrait lui interpréter. Un sourire illumine le visage de la belle métisse. « C’est gentil de ta part… », signe-t-elle, en ne perdant pas son sourire. « J’y songerais au moment venu, merci », qu’elle reprend. « Et toi, sinon ? Ca va, tu te sens bien intégré dans la villa ? », qu’elle lui demande. Cela fait déjà quelques jours qu’ils ont intégré cette villa, cette aventure, cette émission télévisuelle.

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