@Barbie - 16/03/2018 - 15h20

Nouvelle journée qui démarre au sein de la villa. Après un nouveau repas plus ou moins collectif et une bonne sieste, tu te décides à te balader dehors et explorer des lieux encore inconnus. Une espèce de cabane un peu chic au fond du jardin te fait de l’œil. Tu prends donc la décision d’aller voir ce qu’il se trouve à l’intérieur. Un salon avec canapé et bar puis, dans une seconde pièce, pleins d’accessoires pour la piscine. Cool ! Tu la trouvais affreusement vide et un petit flamingo gonflable ou un transat flottant ne sera pas de refus pour vous amuser un peu plus dehors. Du coup, tu t’assois sur un caisson puis t’attrapes le flamant-rose que tu te décides à gonfler sur place. Celui-ci prend peu à peu forme au point de devenir énorme si bien que tu ne vois plus rien devant hormis cette bouée géante. Tu continues à souffler dans le plastique lorsque d’un coup, l’air te revient dans la bouche. Tu ne comprends pas et manque de t’étouffer. De là, tu pinces la bouée histoire de la décaler et voir la personne qui ricane comme une bécasse, fière de sa connerie. Sauf qu’au passage, tu dégommes violemment cette dernière en faisant vaciller le flamant. Oups. C’était même pas voulu. « Se faire attaquer par un flamant-rose en plastique, c’est quand même fort. » Que tu constates, à moitié amusé par ta maladresse. « Ça va ? » Tu déposes la bouée par terre afin de t’assurer que tu ne viens pas accidentellement de disqualifier la candidate pour déformation physique. Ça serait quand même bête même si dans un sens ça pourrait faire ton affaire.

Tu aimais bien l’ambiance qui s’installait peu à peu entre tous les candidats, ce n’était pas trop prise de tête pour le moment. Certains restaient toujours encore à l’écart mais tu avais envie de dire…tant pis pour eux ? Tu trouvais ça triste de passer ses journées dans un coin alors qu’il y avait tant de choses à faire et à voir !
Toi en tout cas, tu n’étais pas genre à passer la journée au bord de la piscine, à te tourner les pouces en attendant qu’il se passe quelque chose. Avec tes cours d’art dramatique, tu avais appris qu’il fallait investir la scène et par extension, tu voulais être l’héroïne de ta propre vie. Bref, t’étais là et tu comptais le faire savoir, quitte à provoquer quelques rencontres. Provoquer tout court d’ailleurs.
C’était plus fort que toi, tu voyais @DEVAN gonfler un flamant rose et devant son effort, tu ne pouvais t’empêcher de lui compliquer un peu la tâche. Furtivement, tu t’étais approchée avant de te poser dessus, retenant un petit rire silencieux. Sauf que l’homme, ça ne le fit pas rire du tout ta petite blague et d’un mouvement brutal, il te vira de la bouée. Le cul par terre, tu enroulais alors tes bras autour de tes genoux, une moue boudeuse sur le visage. « Ouais trop fort ouais ! »
fis-tu sans rigoler avant de relever tes yeux gris sur lui. « Tu réagis toujours aussi mal quand t’es contrarié ou c’est un traitement de faveur ? »

@Barbie
Leçon numéro un : ne jamais interrompre un homme concentré entrain de gonfler une bouée sous peine de se prendre en retour la bouée en pleine face. Barbie pourra en témoigner. Le plastique quasi gonflé l’a littéralement propulsé par terre. Faut dire que t’as affaire à un poids plume à peine plus grande que la bouée géante. Cette scène t'amuses et en même temps tu te sens obligé de t’assurer que tout va bien et que tu n’as pas fait de dégât. Evidemment, la victime crie à l’attentat. Ses accusations te font rire et tu peines à t’innocenter. « Ah non mais je suis maladroit, c’était pas fait exprès, je te jure. » Bon, clairement, t’as pas l’air crédible. Mais tu sais que c’est vrai et c’est le principal. C’est le destin qui s’est chargé de la punir pour insolence envers ta personne. Oui, bien sûr. « Le pire c’est que c’est vrai. » Tu détestes avoir à te justifier lorsque tu sais que t’as raison mais parce que la situation t’amuses et que t’arrives pas à garder ton sérieux tu paraît être le coupable idéal et que du coup tu te justifies de plusieurs manières différentes qui ne font au final qu’aggraver ton cas. Triste sort. Tu tends ta main à la demoiselle dans le but de l’aider à se relever. « Si je voulais vraiment éliminer un concurrent, j’opterai plutôt pour un truc discret histoire de pas me griller et me faire disqualifier. » T’es quand même un minimum malin. Surtout que la demoiselle doit avoir pas mal de fans vu le charisme et le tempérament de feu qu’elle dégage. Ça serait bête de te mettre du monde à dos. « Puis comme on dit chez moi, ça ne sert à rien de se venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras le cadavre de ton ennemi passer. » Belle comparaison, n’est-ce-pas ? En tout cas, tu ne pouvais t’empêcher de philosopher et de parler du karma auquel tu crois pas mal. « Tu peux m’expliquer pourquoi c’est tendance le flamant-rose ? » Parfois la mode t’échappe. Peut-être que tu te trouves là face à une connaisseuse qui pourra t’apporter des explications quant à tes doutes… hm.. substantiels ?

Tu étais vexée d’avoir té virée aussi sèchement mais bien heureusement pour toi, tu n’étais pas rancunière et à l’instar d’un chat, tu finissais toujours par retomber sur tes pattes. En même temps, avec ton franc parler, tu avais tout intérêt à ne pas prendre trop à cœur les réactions à chaud des autres candidats.
Restant néanmoins assise par terre, tu laissais désormais Devan terminer sa tâche, te gardant bien d’y remettre les doigts, l’accusant au passage de l’avoir fait exprès (ce qui était sans doute le cas  mais…c’était le jeu ! Tu avais joué, tu avais perdu, voilà tout.) « Tu vas bientôt me faire croire que tu maîtrise pas ta force, Hulk ? » te moquais-tu alors qu’il s’échinait à clamer son innocence à laquelle tu ne croyais pas même l’espace d’une seconde. Ce n’était pas grave, tu ne lui en voulais pas, il commençait même à te faire rire à se justifier comme un enfant pris en faute. Limite, tu avais envie de lui dire d’assumer un peu d’avoir essayé de te tuer, tu comprendrais. C’était le jeu, ça aussi.
Prenant sa main qu’il te tendait, tu te relevais en passant la main sur tes fesses pour retirer la poussière qui aurait pu s’y coller, lui adressant un sourire amusé quand qu’il commençait enfin à admettre que…bah peut-être qu’il l’avait quand même fait exprès. Enfoiré ! « Je vois, t’appliques la méthode Sophie Ellis Bextor ! Un petit carré beurre et le tour est joué ! » souris-tu avant de rire franchement face à son proverbe. « Tu m’tues Devan, tu me fais penser à un amish en pleine rumpspringa avec tes proverbes à la Mère Feuillage. J'adore ! » ris-tu sans te soucier de le vexer ou non par la comparaison. Il l’avait cherché à se présenter au prime avec un manteau jusqu’aux genoux. Il n’y avait pourtant pas de méchanceté dans ton regard, tu n’étais pas venue pour le mettre en colère, tu disais simplement les choses exactement comme tu les pensais. « J’pense que c’est un délire overkitch un peu comme les licornes tout ça. Plus c’est ridicule et plus on aime ! Génération foutage de gueule quoi. » Tu savais de quoi tu parlais, c’était un peu ta marque de fabrique, ce flirt permanent entre sérieux et délire. « Alors Sophie, si tu devais éliminer les candidats un à uns, par qui te commencerais ? »

@Barbie
Flamingo 1. Barbie 0. Non, clairement, toi t’y es pour rien dans toute cette histoire. C’est la faute du flamant-rose qui est un peu trop volumineux et de Barbie qui l’a cherché. Tu plaides « non-coupable » même si la blonde a déjà tranché de ton sort et t’as condamné à te renommer Hulk car tu ne maîtrises pas ta force. « C’est exactement ça ! » T’affiches ta légendaire mine boudeuse qui ferait succomber plus d’une midinette puis, afin de te faire pardonner un tant soit peu, te propose d’aider la jeune femme à se relever. Elle saisit l’occasion tout en prenant garde à enlever la poussière pouvant se trouver sur le sol du Poolhouse. Finalement, celle-ci ne semble pas trop t’en de l’avoir éjecté à coup de bouée. T’en voilà soulagé et prêt à plaisanter sur les différentes façons dont t’aurai procéder si t’avais tenu à l’éliminer volontairement du jeu. Ton pseudo de Hulk se transforme désormais en Sophie. Tu saisis évidemment la référence et cette chanson mythique qui parle d’un meurtre sur le dancefloor. Ou pas d’ailleurs. En tous les cas, la comparaison de la blondinette suite à ton proverbe africain te fait plutôt rire. Tu lui adresses un sourire, légèrement flatté par le fait qu’elle semble apprécier ta manière d’être ou du moins de raisonner. « Je t’assure, j’suis pas amish. Mes chapeaux sont beaucoup plus classes et ma barbe n’est pas assez longue. » T’as même pas de rouflaquette. Aucune chance. « Puis sérieux, j’suis pas un peu trop basané pour faire partie de cette communauté ? Tu la regardes avec suspicion comme si elle était experte en la matière mais à ton sens, t’aurais clairement aucune chance. Il y a que des blancs là-dedans. Si la comparaison te fait aujourd’hui rire, ça te ferait tout de même sérieusement chier si la presse venait à t’associer à ces gens à cause d’une simple remarque d’une candidate. Du coup, tu changes de sujet en abordant quelque chose d’hyper important : pourquoi les flamants-roses sont-ils à la mode aujourd’hui ? Comme si l’animal venait tout juste d’être découvert. Faudra qu’on t’explique c’est quoi le concept. Barbie a sa théorie que t’écoutes presque attentivement. « Du coup, vu que le hyperkitch est tendance, la société va te faire payer ça bobo alors qu’en soit, tu peux trouver une bouée standard qui a la même fonction trois fois moins chère, c’est ça ? » T’as l’impression de découvrir la vie alors qu’en fait tu sais exactement de quoi est faite la société de consommation et tu sais que demain, tu seras surement amené à être un objet à la mode également incitant les gens à acheter. C’est comme ça. « Je commencerai par toi. T’es trop dangereuse. » Tu réponds du tac-au-tac à sa nouvelle question d’un air faussement sérieux histoire de la piquer un peu. « Par tous ceux qui ont des particularités physiques hors-normes. Ou des handicaps. » Et qui pourraient en faire une sacré force. Des armes de destruction massive même. « Et toi ? » Pas question d’être le seul à te mouiller sur ce genre de questions.

Faire la gueule ? Non merci ! Tu préférais passer l’éponge sur sa vengeance en te saisissant de sa main, le prenant comme signe de paix. Tu n’étais pas venue pour te faire des amis mais clairement, tu n’étais pas non plus dans l’idée de te mettre tous les autres candidats à dos. Alors certes, tu t’imposais avec tes gros sabots mais derrière tes remarques irréfléchies, tu n’étais pas si mauvaise que l’on voulait bien le faire croire. Comme quoi, les apparences ne faisaient pas tout. Regardez @Devan, on aurait pu le prendre pour un crétin de macho alors que non, il était franchement sympathique, un peu joueur, un peu provocateur, juste comme il fallait quoi. « Dommage qu’on est pas à Secret Story, j’serais allée te buzzer direct ! » commentais-tu avec un air faussement ennuyé par cette méprise quant à l’intitulé de l’émission. A vrai dire, tu ne regardais pas ce genre d’émissions mais il fallait admettre que le principe des secrets était plutôt sympa, tu serais la première à fouiner la vie de chaque participant à la recherche du Saint Graal. Ceci dit, ce que tu aimais mieux encore, c’était de participer à un concours de mannequinat et oh ! ça tombait bien puisque tu participais à ANTM.
Reportant néanmoins ton attention sur Devan, tu lui partageais l’avis que tu t’étais fait sur lui et son style un peu particulier lors de la soirée d’ouverture. Honnêtement, il aurait pu mal prendre tes remarques mais ce serait mal connaître Devan et sa bonne humeur. Parce que c’est ce qu’il t’inspirait, un véritable rayon de soleil et ça, ça te plaisait forcément. « D’accord, pas amish. Tu es d’où alors ? » questionnais-tu en véritable inspectrice de police avant d’aller fouiller la remise à la recherche d’autres bouées et transat flottants qui seraient toujours utiles, pour toi ou pour les autres. En parlant de ces dernières, voilà qu’il te questionnait au sujet d’un problème existentiel de la plus haute importance. « T’as tout compris Einstein, la magie du marketing ! » souris-tu en te redressant, refermant la malle pour t’y assoir, posant ton regard gris sur lui alors que tu abordais un sujet épineux. Sa réponse directe eut néanmoins le mérite de te faire rire et gonfler ton orgueil. « Waw tu sais comment me parler toi ! » souris-tu, loin de mal prendre sa réponse, bien au contraire ! Tu te sentais flattée qu’il puisse te penser dangereuse. Quand il poursuivit, tu éclatais de rire. « Hey ! Elle t’a pas appris à ne pas taper sur les handicapés ta mère ? » provoquais-tu d’un ton espiègle avant de réfléchir un instant à la réponse « Genesis. Elle est trop parfaite. Quoique, Dihya aussi. Des gonzesses quoi » avouais-tu d’un petit sourire, sur le ton de la confidence.

@Barbie
Secret quoi ?! Clairement, t’as pas capté. T’es pas un grand fan de télé-réalité et de toutes ces émissions qui passent à la télé. T’en connais quelques-unes genre les plus connues ou celles que ta fille a le droit de regarder mais c’est tout. Tu ne demandes néanmoins pas plus d’explications à la candidate ici présente. Ça ne t’intéresse pas plus que ça. Tu te contentes juste de sourire et faire comme si tu connaissais. En tout cas, faudra que la blonde se retire de la tête que tu n’es pas Amish et que c’est encore moins un secret. Tu crois même que si tu l’avais été, tu l’aurais pleinement assumé. Enfin t’imagines. Tu ne connais pas grand-chose de cette communauté à vrai dire. En tout cas, t’en as clairement ni le physique ni l’envie d’en faire partie un jour. « Américano-Cap-Verdien. » A tes souhaits Barbie. T’espères qu’elle comprendra et qu’elle sera un peu meilleure en géographie que Sandra. Sans quoi, ça nécessitera un petit cours improvisé. « Mais je vis aux Etats-Unis et toi ? » T’imagines qu’elle est américaine elle aussi vu son accent parfait. Mais peut-être que tu trompes. T’es pas non plus un expert en la matière. Quoi qu’il en soit, quelques instant plus tard, te voilà entrain de philosopher sur les tendances de la mode et leur aspect marketing. Tout ça à cause de la bouée flamant-rose. Une vraie baffe. Une remise en question même. Tu te dis que tu seras surement amené un jour à promouvoir cette bouée avec ton physique histoire peut-être de booster les ventes de cet objet. « Si tu devais faire du placement de produit pour une bouée, ça serait laquelle ? » Tu l’observes fouiller dans la malle aux plastiques gonflables et ça te donne des idées de potentiel challenge. Après celui du choix de tenue, pourquoi pas un défi comportant sur le choix de produits à vendre. La jeune femme te pose quelques instants plus tard une question complexe à son tour. C’est bien, au moins vous vous testez mutuellement un peu. Tu lui rétorques directement que tu la choisirais elle d’abord si tu devais éliminer les candidats un par un. Plus pour l’impressionner et la flatter indirectement que sérieusement. Tu sais un peu comment parler aux femmes. Tu réponds ensuite que tu choisirais ceux ayant des particularités physiques hors du commun ou des handicaps. C’est les choix qui te paraissent les plus judicieux mais en réalité tu choisirais probablement plus à l’affectif que stratégiquement. T’as un petit cœur quand même. Tu sais néanmoins rigoler de tout et n’importe quoi et même des handicapés. « Tu vois, toi aussi tu choisi tu choisis une handicapée. » Tu rigoles alors puis tu regrettes ensuite un peu de résumer Dihya de la sorte. Tu te sens presque obligé de te rectifier. « Les deux sont très belles. Mais tu es différente. » Déjà, c’est la seule babtou des trois. La seule blonde aussi. « Lavonn ne te fait pas peur ? » Tu te dis que cette candidate a surement fait sensation avec ses taches sur la peau. C’est vraiment particulier quand t’y penses et ça paraît faire la différence. Maintenant, a-t-elle le charisme et la force d’aller loin ? Tu ne sais pas. « Le mec avec une seule jambe a du faire du buzz aussi. Anders je crois ? » Et voilà que tu mélanges maintenant les prénoms.

@Devan ne semblait pas trop comprendre de quoi tu parlais mais ce n’était pas si important que ça, tu n’avais besoin de personne pour mener une conversation, tu te suffisais pour te comprendre. Tu ne précisais donc pas ta pensée, passant à autre chose aussi vite qu’un claquement de doigts, préférant apprendre à le connaître plutôt que de brasser du vent. « Cap Verdien ? C’est ou ça, en Afrique ? » questionnais-tu, fronçant un peu des sourcils à l’évocation de cette nationnalité que tu ne connaissais pas. A vrai dire, tu jouais un peu aux devinettes mais tu avais en tête le Cap de Bonne Espérance et c’était en Afrique du Sud alors Cap Vert ? Ouais, ça sonnait Africain mais alors où le placer ? Tu n’en avais pas la plus stricte idée. « Moi j’suis de New-York mais ma mère est polonaise » racontais-tu sur le ton de la conversation, sans préciser que tu n’avais de polonais finalement que le nom et la peau blafarde. Tu regrettais souvent que ta mère ne t’ai pas appris quelques mots au moins.
Comment la conversation avait pu aller en direction du marketing ? Voilà la grande question. Le truc, c’est qu’il était à fond dedans en plus et face à son petit défi, tu souris « Ben facile ! Je prends le flamand rose ! On a dit que c’était tendance, autant rester au top du top en plaçant le produit trop convoité du moment ! » souris-tu en désignant la bouée qu’il avait presque terminé de gonfler. Tu te plaçais du côté des gagnants toi.
La conversation se fit néanmoins plus incisive à l’évocation des candidats dangereux mais là encore, tu trouvais moyen de plaisanter plutôt que d’être réellement sérieuse. C’était plus fort que toi, à croire que tout ça n’était qu’une vaste blague à tes yeux. « Oui mais moi je l’ai pas désignée parce qu’elle est sourde ! » te défendis-tu d’un sourire. Admettre qu’il avait raison ? Jamais ! Mais Dihya était sans doute une redoutable candidate. Elle ne se la ramenait peut-être pas mais tu t’en méfiais malgré tout. L’évocation de Lavonn te fit néanmoins hausser des sourcils. « Elle ? Pas du tout ! C’est pas pour être méchante mais j’crois qu’elle peut vraiment remercier ses tâches parce que sinon, j’pense pas qu’elle aurait été prise. » fis-tu, toujours aussi franche quand à ton avis sur la personne. Hormis ses tâches, tu ne lui trouvais définitivement rien de particulier ! A l’évocation de l’unijambiste, tu hochais négativement de la tête. « Non Anders c’est celui qui a la barbe ! Mais ouais l’autre moi je trouve qu’il dégage un truc ! D’ailleurs, parmis les mecs, lequel est ton rival direct selon toi ? »

@Sander @Lavonn

@Barbie
Le Cap-Vert ne semble pas parler à Barbie. Tout comme Sandra, la blonde ne connaît pas ce pays et peine à le situer. Déjà, elle connaît le continent auquel il est rattaché. C’est pas mal. « Bingo ! Maintenant tu te démerdes pour placer l’île sur une carte. » Un rictus s’échappe de tes lèvres tandis que tu regardes la jeune femme les yeux pleins de malice. A vrai dire, tu saurais parfaitement placer ton pays natal. Mais pour quelqu’un qui ne connait pas, clairement, c’est mission impossible. Les trois quarts du temps, les gens confondent avec le Cap, en Afrique du Sud. Fatale erreur. « Et tu sais parler Polonais ? » Question sans trop d’importance. Tu ne connais pas la langue et ça te plairait d’entendre la jeune femme le parler. Mais si ça n’est pas le cas, tu te contenteras de son anglais et de ses connaissances ou non dans le marketing. Tu lui poses une nouvelle question suite à votre conversation poussée sur la société de consommation actuelle. Quelle bouée choisirait-elle si elle devait faire du placement de produit ? Le flamant-rose, évidemment. Tu souris aussitôt en te disant que sans lui, vous ne vous trouveriez sans doute pas là à papoter en fait. « Pas faux. Mais il faut aussi parfois lancer de nouvelles tendances. » Tu soulèves une bouée non-gonflée en forme de cactus en te disant que si ça se trouve, l’été prochain ça sera ça la nouvelle mode. Enfin simple supposition. Clairement, t’y connais rien en terme de bouées gonflables et de tendances. T’es juste un vendeur ou du moins une vitrine en devenir. « En dehors d’être sourde, je la trouve hyper charismatique. » Que tu rétorques avec plus de sérieux lors de l’évocation des candidats potentiellement dangereux et des raisons du pourquoi. T’as aussi envie de dire que Dihya est super jolie mais ça, tu préfères le garder pour toi. T’as pas envie qu’après on s’imagine des choses. Tu changes ensuite de sujet pour t’intéresser au cas Lavonn. Une candidate qui ne passe pas inaperçue selon toi vis-à-vis de sa couleur de peau hors-norme mais qui passe plutôt inaperçue selon Barbie vis-à-vis de sa transparence parmi vous et de son manque d’implication au sein du jeu. Comme elle le dit, ses particularités physiques ne font pas tout. « T’as sans doute raison. Elle est peut-être trop effacée ou n’a sans doute pas assez de tempérament pour aller loin. » Et la sentence est irrévocable. Lavonn, veuillez prendre votre flambeau. La tribu a décidé de vous éliminer à l’unanimité. « Quelle barbe ? On en a tous une ! » Plus ou moins longue certes, mais tu ne vois pas dans l’immédiat de qui la blonde peut bien parler. Tu ne fais pas encore la différence entre Sander et Anders tout comme tu ne connais pas bien les prénoms ni-même ces personnes. « Je ne sais pas trop… Izzy ? Ou bien Riley ? » Il t’es bien difficile de désigner quelqu’un en particularité comme rival. Si tu te bases sur des critères physiques, tu serais tenté d’opter pour un des deux. « Tu penses que lequel me ferait le plus d’ombre ? » Parmi les deux ou même parmi les vingt-quatre candidats, t’es pas fermé.

« Hey ! J’ai déjà trouvé le continent, je mérite un bonbon ! Mais je peux te dire que c’est une île ! » lançais-tu avec un sourire ravi, fière de ta connerie. En même temps, tu n’étais pas venue pour réviser ta géographie, tu ne savais même pas si c’était un pays ou une région. Tu ne t’attardais pas plus longtemps sur le sujet, secouant négativement du visage à sa question. « Non pas vraiment… » soupirais-tu. Tu regrettais d’ailleurs ne pas en connaître le moindre mot. Ta mère avait beau y être née, elle n’avait jamais eu le temps de te transmettre sa langue natale. Elle ne se l’était jamais pris du moins mais ça, tu n’allais certainement pas le lui dire. Il y avait des détails sur ta vie que tu préférais taire, quitte à passer pour une gamine pourrie gâtée par ses parents. Tu préférais inspirer l’envie que la pitié, très clairement.
Une chose de certaine, @Devan semblait passionné par l’industrie, pas seulement celle de la mode mais également tout ce qui l’entourait, en amont tout particulier. Tu devinais à travers ses questions qu’il était loin d’être idiot et tu appréciais sa compagnie. Amish ou pas, tiens ! « C’est pour ça que ce n’est pas mon métier ! Mais si on fait équipe, je te promets de placer tous tes produits ! » ris-tu doucement.
Le sujet qui semblait néanmoins vraiment l’intéresser, c’était Dihya. Evidemment qu’elle était très belle mais contrairement à Devan, tu ne la trouvais pas fantastique. La pauvre, elle semblait complètement à la masse, un peu comme un mauvais doublage de stream. Bref, tu ne la plaçais pas instinctivement parmi les candidates les plus redoutables. Tu t’en méfiais bien évidemment mais si tu devais établir un classement, elle ne serait pas dans ton top 3. « Mouaaaais tu dis ça parce qu’elle te plait ? » lançais-tu avec un regard soupçonneux, à vrai dire tu n’avais pas la moindre idée de ce qui se passait dans sa tête, tu les avais simplement vu discuter lors des castings, tu t’en souvenais parce qu’il était habillé bizarre déjà à l’époque. Ça suffisait pour que tu te fasses des films. Celle-sur qui te ne te gênait pas de cracher en revanche, c’était bien Lavonn. « Ouais, en vrai ça m’énerve ceux qui sont selectionnés et qui font tout pour ressembler à un ficus. Autant rester chez soi. » fis-tu, plus dure qu’auparavant.
Bien heureusement, ton sourire revint vite alors qu’il prétendait que vous aviez tous une barbe. « Bah genre comme ça ? » finis-tu en plaçant ta main bas pour mimer le numéro de la barbe. « Il est dans ma chambre, je t’assure, tu peux pas ne pas savoir ! » ris-tu, te moquant un peu de lui. Tout de même, Anders il fallait le vouloir pour ne pas le remarquer. « Ohhhh j’suis trop fan de @Riley ! Il est tout…j’sais pas moi, il est tout chou ! » souris-tu, tu ne le connaissais pas bien encore mais du peu que tu avais vu de lui, tu trouvais le jeune homme vraiment adorable. Il n’était pas le seul à l’être, un autre nom te viendrait instinctivement en tête mais tu préférais ne pas le prononcer devant lui. « Hum, c’est difficile à dire ! Je pense que @Sander envoie du lourd. Même s’il a qu’une jambe. C’est ça qui est assez fou, quand tu le regardes c’est pas sa jambe que tu regardes ! »