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@Dihya - 12/03/2018 - 11h39

Première nuit assez chaotique passée dans la villa de ANTM. Tes repères sont déjà chamboulés. Tu ne sais pas où aller, que faire, à qui poser des questions techniques quant à votre vie ici. Tu te sens un peu déboussolé. Du coup, tu te réfugies à travers ton Smartphone te reliant encore à ta vie extérieure. Assis sur la première marche de l’escalier face au hall d’entrée, tu te demandes comment ça se passe pour tes proches. Est-ce qu’ils t’ont regardé hier soir à travers la télé ? Oui, sans doute. Quoi que si ça se trouve, t’as fait une apparition express. Tu te dis que ton profil a quand même probablement été diffusé. Tu n’as pas fait des vidéos préparatoires avec la production pour rien. T’es maintenant un peu plus connu. D’ailleurs, le nombre de tes followeurs a déjà triplé. Impressionnant comment l’émission est regardée et a déjà une influence sur ta vie. Sur ce constat, tu lèves les yeux pour observer une candidate au loin que tu connais déjà. Il s’agit de Dihya avec qui t’as eu l’occasion de faire un peu connaissance lors des castings. Tu te lèves alors pour l’intercepter et te placer face à elle. « Félicitations. » T’arbores un grand sourire qui en dit long avant de te munir de ton téléphone et d’écrire quelques mots sur un message sans destinataire. Tu places ensuite l’écran devant ses pupilles un petit instant pour qu’elle puisse le lire. « Je savais que tu serais sélectionnée. Bravo. » Un énième sourire se dessine sur ta frimousse tandis que tu continues d’écrire sous ses yeux quelques mots. « En revanche, tu ne m’as pas fait profiter de ta chance hier soir, je suis déçu. » T’essayes d’afficher une moue et de garder un air sérieux en repensant à l’épisode des ballons où elle aurait très bien pu t’aider car tu te rappelles très bien qu’elle est la première personne à avoir trouvé son nom. « Désolé au fait, je suis passé de la version papier à une version 2.0 au top de la technologie. » Oui, bon, jusqu’à là, t’as rien inventé. Les messages par téléphone, ça existe depuis bel lurette. D’ailleurs, vous pourriez peut-être communiquer par SMS avec vos téléphones respectifs plutôt que de faire jongler ton appareil de mains en mains avec le risque à tout moment de le faire valser par terre.

Première nuit passée au sein de la villa, premier réveil, première matinée. Elle peine à réaliser et doit encore se faire à l’idée qu’elle partagera son quotidien avec une vingtaine de personnes. Elle n’a pas encore eu le temps de tous les rencontrer, de discuter avec tous. Après une matinée tranquille, elle quitte la salle de bain où elle a terminé de s’apprêter pour la journée. Un short de sport et un débardeur large à l’effigie d’un fameux club de basketball et floqué à son nom, elle a opté, pour cette première journée, pour une tenue décontractée – elle optera pour des tenues de ce type pour le reste de la semaine, à vrai dire. Elle dévale les escaliers pour se rendre dehors. Il y a tellement d’endroits à visiter et où se rendre qu’elle ne sait pas où donner de la tête. D’autant plus que le programme de ses journées n’est pas planifié à la lettre, elle sait qu’elle aura un challenge bientôt, avec les autres candidats. Elle trouvera bien de quoi s’occuper ou bien croisera sur son chemin l’un de ses camarades, avec qui elle discutera – à sa façon. Elancée à prendre la direction de la porte d’entrée pour rejoindre le jardin, elle est interceptée dans sa marche par un candidat. Mais pas n’importe lequel des candidats. Un fin discret sourire se peint sur les lèvres de la belle métisse, en croisant le regard de @Devan. Son regard se pose sur ses lèvres qui se mettent à son mouvement, articulant des syllabes. Il la félicite pour sa sélection. Un large sourire embrasse sa bouche. « Merci, félicitation à toi aussi !», signe-t-elle avec ses mains, en ne perdant pas son sourire. Elle ne doute pas qu’il comprendra ce qu’elle vient de lui dire. Il doit être suffisamment doué d’une certaine intelligence pour comprendre par lui-même certains signes rudimentaires, des signes comme « merci », « bravo ». Son regard croise celui de Devan, quelques secondes, avant que ce dernier ne se munisse de son cellulaire. Elle fronce les sourcils, se demandant ce qu’il fait là. Quelques secondes après, les questions se dissipent quand il lui présente son portable sur lequel elle peut lire quelques mots. il le savait, dit-il. Un rictus discret illumine le visage de Dihya, relevant les yeux en direction des pupilles du jeune homme. Elle n’a pas le temps de réagir que déjà il reprend son téléphone pour écrire quelque chose d’autre. Un autre message qui lui serait destiné peut-être ? Il se dit déçu. Elle affiche une mine surprise et désolée, sa bouche s’entrouvrant. Elle avait l’intention de ne décevoir personne. D’un geste presque instinctif, elle attrape sa main comme pour s’excuser. Puis elle tend sa main vers le téléphone portable, d’un geste hésitant, comme pour lui demander si elle peut. Elle s’en saisit après, détachant sa main de celle de Devan, pour pouvoir taper quelques mots rapidement sur l’écran du téléphone. Elle tape sur un smiley triste, marquant le fait qu’elle était désolée, et une ligne que quatre ou cinq smileys apparaissent à l’écran. Puis elle compose un nouveau message : tu sais, j’ai pensé que tu n’avais peut-être pas envie de m’avoir dans les pattes…, elle relit son message, avant d’appuyer sur la touche supprimer pour écrire un nouveau message, elle relève la tête, croisant le regard du jeune homme. Elle ignore s’il a pu lire quelques mots qu’elle a composés avant. « Sorry, je me ferai pardonner», puis elle tend le portable vers son propriétaire. Elle affiche un sourire sincère en sa direction. Puis il s’excuse de son changement de mode de communication. Plus de carnet, à présent. Mais un téléphone portable. Elle hausse les épaules, avant de lui adresser une moue indifférente, l’air de dire que cela ne fait rien. « Mais tu sais, tu peux me parler comme tu le fais avec les autres, tu n’es pas obligée de t’infliger ça ?! », écrit-elle, un léger sourire se peignant sur ses lèvres. Elle n’a pas envie qu’il se sente obligé de faire cela. Puis, elle reprend le portable : « alors cette première nuit ? », qu’elle lui demande. Elle redresse la tête en sa direction. « Tu es dans quelle chambre ? », qu’elle s’informe, enfin s’il est parvenu à trouver un lit.

@Dihya
T’es là, face à la porte d’entrée de la villa, fesses aux frais sur la première marche du grand escalier en marbre à contempler ton smartphone quand apparaît devant ton champ de vision Dihya. Hors de question de la laisser filer. Tu l’interceptes afin tout d’abord de la féliciter officiellement pour sa sélection en tant que candidate. C’est amplement mérité selon toi. Tu te trouves même peut-être devant le prochain top model américain. En tout cas, t’as beaucoup apprécié tes échanges avec elle lors du casting et t’espères vivement que ça continuera dans le jeu, peu importe le canal. Pour l’instant, t’essayes de comprendre le langage des signes. « Merci », « bravo », jusqu’à là, ça va tu t’en sors. Ton regard croise le sien tandis qu’un sourire sincère se dessine sur ton visage. Puis, afin de ne pas couper fil à la conversation, tu t’empares de ton téléphone, non pas pour continuer à naviguer sur tes réseaux sociaux mais pour t’en servir pour dialoguer avec la candidate. Tu la félicites alors à nouveau par écrit en indiquant que tu ne doutais pas de sa sélection, puis, tu te décides de jouer un peu avec elle en lui expliquant avoir été déçu de son comportement la veille. En effet, elle ne t’a pas aidé à éclater tes ballons alors qu’elle avait fini le défi bien avant tout le monde. Bien entendu, tout ça n’est que plaisanterie. Tu ne lui en tiens pas vraiment rigueur. T’espères qu’elle saura capter ta taquinerie. Elle te répond, via le portable que tu lui prêtes, à coup de smiley triste. Tu conserves ta moue et hausse légèrement les épaules, mimant encore d’être déçu. Puis, elle écrit un long message qui au final s’avère très court. Elle se fera pardonner. Tu retrouves alors ton sourire, satisfait de ton petit jeu et reprends naturellement ton portable pour rétorquer. « J’en prends bonne note. ~~Ça ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd.~~ » Bien évidemment, tu te relis et te rends compte de ta connerie. Hors de question de lui montrer ton message tel quel. T’effaces aussitôt la dernière phrase et la remplace par quelques mots : « J’espère que tu es douée pour faire des massages ? » Et hop, voilà que tu négocies quelque chose ni vu ni connu. En même temps, c’est un moyen comme un autre pour qu’elle se fasse pardonner même si en soit, elle n’a pas à te dire pardon vu qu’elle n’a rien fait de mal. Tout ça n’est qu’un pur jeu qui s’est installé entre vous. Tu changes ensuite de sujet pour aborder le fait que désormais vous avez entamé une négociation dans l’air du temps via ton smartphone au lieu d’un support papier. C’est pas plus mal et c’est assez écologique au final. Cette dernière ne semble pas vraiment convaincue et t’indique que tu peux lui parler normalement, de vive voix. Tu t’étonnes alors, ne comprenant pas. « Non. » Tes lèvres se stoppent net tandis qu’un très léger sourire peine à apparaître. Tu te précipites à nouveau sur ton téléphone. « Je ne m’inflige rien. Ça doit être compliqué pour toi de lire sur les lèvres. » Tu lui tends ensuite instinctivement le téléphone te doutant qu’elle te répondra quoi qu’il en soit. [...] Quelques instants plus tard, vous voilà reparti sur un nouveau sujet de conversation. Qu’en est-il de cette première nuit à la villa ? « Pas terrible. Peut mieux faire. » Tu grimaces un peu, septique avant d’écrire deux nouveaux mots et de compléter. « Je suis dans la chambre Jean-Paul Gaultier avec des garçons. Et toi alors ? » L’idée de vous asseoir quelque part dans la villa te traverse l’esprit. Cela serait peut-être plus simple pour continuer à dialoguer. Maintenant, parler ou plutôt écrire debout ne te dérange pas non plus. Il n'y a pas trop de passage de candidats dans le hall pour le moment ou en tout cas pas assez pour vous déranger.

Devan évoque la première cérémonie du panel. Celle où les heureux élus ont appris – ou plutôt découvert – leur sélection en éclatant des ballons. Il est déçu, dit-il, qu’elle ne lui a pas fait profiter de sa chance. En effet, elle avait été la première à découvrir sa photo dans l’un des ballons portant son nom. Rapidement elle se permet de prendre son téléphone pour lui répondre, d’abord par des smileys traduisant la tristesse ou la peine, puis par une phrase. Une première phrase qu’elle efface, pour une raison qu’elle ignore, comme si son instinct lui dictait de l’effacer. Elle en pianote une nouvelle sur l’écran de son téléphone : elle se fera pardonner. Il en prend note, écrit-il. Elle hoche la tête, comme pour lui signifier qu’elle fera le nécessaire pour oublier le fait qu’elle a nourri quelque déception chez le jeune homme. Puis il compose un nouveau message, il lui présente l’écran. Il espère qu’elle est douée pour faire des massages. Elle lève les mains, agitant ses phalanges. Ses mains sont ce qu’elle a de plus précieux. Elles ne lui servent pas seulement à toucher, à caresser, à masser, elles sont son vecteur vers les autres. Elles lui permettent de s’exprimer, de communiquer ; elles lui permettent de parler. Un large sourire se peint alors sur les lèvres de Dihya. A son tour, elle se saisit du téléphone de son camarade pour pianoter quelques mots. « Mais attention, ne crois pas que je suis de celles qui font des massages au premier venu… », puis elle tend le cellulaire au jeune homme, en le défiant du regard. Elle ne quitte pas ce sourire esquissé, sur le bord de ses lèvres. Quant au fait qu’il ait décidé, pour cette fois ( ?), de communiquer avec elle au moyen de son téléphone portable, Dihya lui fait remarquer qu’il n’y est pas obligé, qu’il peut lui parler comme il fait avec les autres. Il ne veut pas qu’il s’inflige cela, ou pire encore qu’il se sente obligé de communiquer différemment avec elle, de faire des efforts. Son attention se porte sur ses lèvres qui s’articulent. Elle ne croit lire qu’une seule syllabe. Elle n’est pas certaine de ce qu’il vient de prononcer, peut-être un non. Elle fronce les sourcils, puis ses pupilles se dirigent vers l’écran de son téléphone qu’il lui tend. Il ne s’inflige rien, dit-il. Un fin rictus s’éprend des lèvres de la belle métisse, quelque peu soulagée de lire ses mots de la part de Devan. Lire sur les lèvres doit être compliqué pour elle. Elle gesticule doucement la tête de gauche à droite, avant de reprendre entre ses mains le téléphone en question. Elle pianote dessus quelques mots : « non, j’ai appris enfant à le faire. Mais ça demande beaucoup d’attention » et c’est un exercice qui peut devenir rapidement fatiguant. Elle redresse la tête, pour détailler les expressions qui se peignent sur le visage du jeune homme, pour imprimer chacun de ses traits qui se font et défont sur ce visage qui se présente à ses yeux. Concernant la première nuit au sein de cette villa, Devan juge sa nuit de « pas terrible ». Elle porte un regard surpris en sa direction et laisse échapper « oh ?» entre ses lèvres. Elle lui adresse une mine désolée que sa nuit ne s’est pas passé comme il l’aurait voulu. « Comment ça se fait ? ». Peut-être a-t-il des problèmes de sommeil ou bien n’a-t-il pas trouvé la literie assez confortable – ce qui la surprendrait -. Mais Devan ne fait pas partie des quatre candidats malheureux qui n’ont pas de lit et donc pas de chambre. Il a intégré la chambre Jean-Paul Gauthier, avec des garçons. Un discret sourire illumine son visage, en lisant l’endroit où le jeune homme dort. La chambre Jean-Paul Gauthier est la chambre voisine à la sienne. « Chambre Chanel, au même étage que la tienne », et elle tend son portable en perdant pas son sourire. Quant à définir ceux avec qui elle la partage, elle ne saurait dire… elle a ressenti quelques ondes négatives, émanant de certains, mais peut-être est-ce les tensions de la première cérémonie du panel qui retombait. Elle ignore encore, pour le moment. « Tu sais quoi si ce soir tu as encore quelques problèmes de sommeil, n’hésite pas à venir me chercher », puis elle lui adresse une fois encore son téléphone. Puis, Dihya lance un regard autour d’eux. Elle désigne alors à l’aide de son fauteuil le canapé du salon ou la terrasse, derrière la baie vitrée, comme pour lui faire comprendre qu’ils peuvent s’y installer, s’il souhaite qu’ils continuent de converser ensemble. S’il ne veut pas, ce n’est pas grave, elle n’en fera pas une formalité.

@Dihya
En tant que vendeur expérimenté, t’as négocié un lot de consolation ou du moins un cadeau provenant de Dihya afin qu’elle se fasse pardonner. De quoi ? Pas grand-chose. Tu ne lui en veux pas vraiment de ne pas t’avoir aidé lors de la première de ANTM. Les circonstances étaient pour le coup plutôt atténuantes. C’était une réelle pagaye sur le plateau lors du défi des ballons. Il était assez compliqué de se retrouver au milieu de tout ça. Et puis, tu te dis que t’étais surement pas le seul à être en galère. Quoi qu’il en soit, t’obtiens un massage du moins tu crois. La jeune femme te fait comprendre qu’elle a des doigts de fée en agitant ses phalanges de manière visible. Tu marmonnes quelques mots, tête baissée vers l’écran de ton téléphone. « J’en déduis que oui. » Puis tu regardes avec attention les nouveaux mots inscrits sur ton cellulaire provenant de la jeune femme. Ta mâchoire tombe par terre. T’es outré par ce que tu viens de lire. Sourcils froncés, air sévère, tes yeux s’accrochent à ceux de Dihya. Tu lui montres que t’aimes pas ce que t’as lu. Tu ne sais même pas si elle est sérieuse ou non et quoi en penser. Tu t’empares à nouveau de ton téléphone et t’empresses de rétorquer. « Je ne suis pas le premier venu.. » Tu lui montres aussitôt ton téléphone avant d’enchaîner quelques mots sous ses yeux afin qu’elle puisse lire la suite. « Je suis le troisième ! » Tu la regardes alors, l’air provocateur puis rigole alors franchement, fier de ta bêtise et de ta vanne. Tu t’attends forcément à ce qu’elle râle mais en même temps, c’est de bonne guerre. Elle t’a cherché et t’a trouvé. Quelques instants plus tard, vous voilà à parler de votre manière de converser. T’apprends que la jeune femme sait lire sur les lèvres. Tu l’avais un peu compris. Néanmoins, comme elle te le dit, ça demande beaucoup d’attention et ça, tu veux bien le croire. C’est pourquoi tu d’adaptes à elle. Tu sais parfaitement écrire alors ça ne te dérange pas et ce, même si ça te fait un peu bizarre parfois de ne pas dire les choses oralement alors qu’elle se trouve face à toi. En tous les cas, tu comptes pour l’instant continuer la conversation sur ton téléphone. Peut-être que la prochaine fois vous vous enverrez des SMS ou alors vous parlerez à nouveau sur papier. T’en sais strictement rien. Tu ne te poses pas toutes ses questions et tu préfères vivre au jour le jour. « Je ne sais pas.. c’est surement dû à toute cette nouveauté, ce nouveau lit, dormir auprès d’étrangers puis tout ce mélange d’émotions hier soir. » Tu fais une petite moue afin d’expliquer qu’il n’y a pas une raison spécifique au fait que tu n’aies pas très bien dormi. Puis la candidate te demande ensuite dans quelle chambre tu crèches. Gaultier. Tu ne penses pas que cela soit dû à ça. Et elle ? Où dort-elle ? A la chambre Chanel apparemment. « Ça te corresponds bien. » Tu lui adresses un petit clin et un sourire, puis lui tends ton portable pour qu’elle réponde à son tour. Elle t’indique par la suite que tu peux aller la chercher si jamais t’as des problèmes de sommeil le soir. Tu la remercies via une légère caresse sur l’épaule en réfléchissant à ta prochaine réplique. Une fois trouvée, tu t’exprimes une nouvelle fois par écrit. « Je vais te surnommer la fée du sommeil. » Un petit éclat de rire résonne dans la pièce avant que la jeune femme te propose d’aller vous poser quelque part. Ce n’est pas de refus. T’empresses le pas en direction de la terrasse puis tu t’exprimes cette fois par oral en omettant de fixer dans les yeux la candidate. « Allons-y. » Tu ne sais pas si elle aura lu sur tes lèvres. Tant pis, elle aura au moins compris. Une fois installés plus confortablement dehors, t’entame une nouvelle conversation. « Ça te dis qu’on se fasse une sortie à LA, un de ces quatre ? »
Tu fais glisser ton portable vers elle pour qu'elle lise ton nouveau message et y réponde.

Devan veut savoir si elle est douée dans les massages. Elle ignore ce qui se trame dans l’esprit du jeune homme – même si elle doit avoir une petite idée –. C’est alors qu’elle l’avertit qu’elle n’est pas de celles qui font un message au premier venu… Ce n’est pas son genre. Un discret rictus amusé se peint sur ses lèvres, en observant la réaction de son camarade. Cet avertissement ne semble pas le satisfaire. Selon lui, il ne serait pas le premier venu. Elle ne quitte pas du regard, alors que les traits de son visage se modifient, l’air de dire « ah bon ? ». Il serait le troisième venu. Elle arque les sourcils, marquant une certaine surprise. « Et qui sont les deux premiers ? », pianote-t-elle sur le portable avant de le rendre à son propriétaire. Quant à leur mode de communication, Devan lui dit qu’il ne s’inflige rien. Comme s’il ne se sentait pas obligé de communiquer différemment avec elle. Par la suite, ils viennent à échanger concernant leur chambre respective. Elle ignore si Devan a trouvé un lit ou s’il fait partie des malheureux qui n’ont pas eu la chance de trouver une place dans une chambre. Dihya doit reconnaître qu’elle aurait pu faire partie de ces malheureux, ayant intégré la dernière place restante dans une chance. Le jeune homme partage la chambre Gauthier avec des garçons. Une chambre qui se situe à côté de la sienne, Chanel. Il lui confie ne pas avoir passé une bonne nuit. Il ne semble pas savoir les raisons de ses soucis de sommeil. Il évoque la nouveauté, un nouveau lit, le fait de dormir avec des étrangers et ce mélange d’émotions qui l’a envahi la veille. Elle lui adresse une petite moue. Puis elle lui apprend qu’elle partage la chambre voisine de la sienne. Selon lui, cette chambre lui correspondrait bien. « ??? », pianote-t-elle, l’ébène de son regard venant se heurter aux pupilles de Devan. En attendant, elle l’informe que s’il rencontre de nouvelles difficultés à trouver le sommeil, elle lui signale qu’il peut venir la chercher, dans sa chambre ou n’importe quel endroit où elle pourrait se trouvait dans ce moment. Un sourire se peint sur ses lèvres. Son attention se porte sur cette main qui vient se déposer, délicatement, sur son épaule. Elle détaille, quelques instants ses phalanges, qui entrent en contact avec son épiderme. Puis elle redresse la tête, vers Devan. Ses yeux naviguent sur l’écran, lisant les nouvelles paroles de son camarade. Il va la surnommer « la fée du sommeil ». Un air amusé se peint sur le faciès de la belle métisse, avant qu’elle adresse une petite moue et qu’elle ne lui lance un petit regard, l’air de dire « qui sait ? ». Un nouveau sourire se dessine alors sur ses lèvres glossées. Ensuite, elle lui propose qu’ils s’installent dans un endroit pour continuer à discuter. Elle ignore s’il accepterait encore sa compagnie. Peut-être cherchera-t-il une excuse pour lui échapper. Elle attend sa réaction. Un mot, un geste à son égard… mais il commence à prendre la direction de la terrasse. Elle fronce les sourcils, ne comprenant pas le temps d’une fraction de seconde. Puis elle agite doucement la tête, comme pour chasser les quelques pensées qui viennent s’imprimer dans son esprit. Elle emboite son pas, puis prend place en face de lui, sur la terrasse. Il glisse son téléphone en sa direction. Elle baisse le regard pour lire ce qui est écrit sur l’écran. Elle reste interdite, relisant les mots qui s’affichent. Il lui propose une sortie hors de la villa, « un de ces quatre ». Elle redresse la tête, un sourire venant illuminer son regard. Puis elle adresse un signe en sa direction puis vers elle, un signe qu’elle répète une deuxième fois. Toi et moi ? Son sourire s’élargit quand il le lui confirme que c’est bien cela, une sortie entre elle et lui. Elle ne peut dissimuler son sourire. « Et comme tu es gentleman, tu nous organiseras cette sortie, n’est-ce pas ? », pianote-t-elle sur le clavier du téléphone portable. «Enfin je compte sur toi pour me dire si je devrais m’apprêter pour l’occasion ou non ». Puis elle tend le cellulaire vers Devan.

@Dihya
Toutes tes vannes ne sont pas toujours bien prises. En général, ça passe ou ça casse. Tu le sais, parfois tu peux avoir un humour de beauf. Et parfois, les gens ne comprennent même pas tes blagues et là, en l’occurrence, ça semble être le cas. Tu te mords la lèvre en lisant le dernier message de Dihya, un tantinet gêné par cette incompréhension se dessinant sur son visage. Tu récupères aussitôt ton portable pour écrire quelques mots avec hésitation. « Je plaisantais... » Une moue s’arque sur ton visage tandis que tu lui montres ton portable sans pour autant lui rendre. Quelques instants plus tard et un nouveau sujet de conversation entamé, le schéma se reproduit lorsque la jeune femme s’exprime à coup de points d’interrogations. On peut dire que t’as du mal à te faire comprendre. Et pas à cause du moyen par lequel tu t’exprimes. Enfin peut-être que si après tout. Si ça se trouve, tout cela est dû au fait qu’il y a zéro intonation par écrit. D’ailleurs, par ton expérience, tu peux assurer que ce mode de communication peut porter à confusion et parfois même à des disputes inutiles. « T’as l’élégance de Coco Chanel. » Tu te sens obligé de te justifier afin d’éviter tout malentendu. En même temps, t’as pas été très clair en lui disant qu’elle a bien choisit sa chambre ou plutôt que ça lui corresponds. Tu pensais pourtant que le compliment était subtil. Mais non. Raté une fois de plus. Ton regard fuit le sien pour venir s’attarder sur ton téléphone qui est désormais entre ses mains. Tu la surnommes « la fée du sommeil » lorsqu’elle t’indique que tu peux aller la voir si jamais tu n’arrives pas à dormir à nouveau. Tu ne sais pas vraiment ce qu’elle pourrait faire de plus mais tu trouves l’intention sympa et tu décides de prendre ça à la rigolade. Puis vous voilà tous les deux changeant de lieu histoire de parler de manière un peu plus confortable. Installés au tour de la table de la terrasse, la conversation via ton téléphone reprend de plus belle. Enfin du moins, tu fais une proposition de sortie à ta camarade en espérant ne pas te prendre un vent. Le visage de la métisse s’illumine et vient éclairer le tiens par la même occasion. Tu hoches la tête lorsqu’elle te demande si la proposition tient pour tous les deux uniquement. « Oui. » Tu reconfirmes ça cette fois par oral en lui adressant un sourire timide. Puis, tu lis quelques secondes plus tard le mot qui t’ai adressé. Tu fais mine de réfléchir et d’hésiter. « Hm.. D’accord. Deal =D » Tu ne lui montres pas tout de suite l’écran de ton portable et continue ta réponse. ~~« Non, tu devras venir toute nue. »~~ Tu retiens tes rires puis tu te dis ensuite qu’elle ne comprendra pas ta blague ou qu’elle risque de te prendre définitivement pour un pervers ou un queutard. T’effaces aussitôt ton message en jetant un coup d’œil à la demoiselle qui attend avec impatience ton retour. Tu ne rajoutes rien de plus du coup et lui tends ton portable. Tu te décides alors à tenter un nouveau mode de conversation : la langue des signes. Tu pinces tes doigts et les diriges vers ta bouche ouverte puis tu dessines de manière assez visible un point d’interrogation. Est-ce qu’elle aura compris ton message ? Probablement, puisque quelques instants plus tard, vous vous rendez tous les deux dans la cuisine pour aller déjeuner en compagnie des autres candidats.

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