Anders, il commence assez calmement, avant de monter crescendo, enchaînant les propositions sans perdre de temps entre chaque pose. Limite, c'est à se demander s'il ne souffre pas hyperactivité et aurait paumé quelque part ses medocs sensés le réguler. Dedans, dehors, en nageant, en courant, en faisant des pompes… Tout s’enchaîne assez rapidement, avant que Cesare demande à marquer une pause pour ménager le candidat et faire rapidement le point sur ce qui fonctionne ou non pour l’orienter correctement pour la deuxième partie du shooting. Ils reprennent, toujours à la même vitesse, alors que le candidat juge qu'il est maintenant temps de se lancer dans un numéro de pirouettes. « Fais gaffe de ne pas boire la tasse. » il s’amuse dans son coin, ce foutant légèrement la gueule d’Anders. Mais ça, c’est parce que Cesare il est comme ça. Il cherche la petite bête, envoie des vannes, mais dans le fond il apprécie énormément les efforts du candidat. Il part un peu dans tous les sens par manque d’expérience, mais il en veut et c’est primordial dans ce genre de compétition d’avoir un mental tel que le sien, sans se laisser décourager même si tout ne se déroule pas comme on l’avait prévu. Dans ce boulot, disons qu’il faut une petite part de talent et une énorme dose de travail pour comprendre ce qui fonctionne ou non sur la pellicule, quelles poses nous mettent en valeur, de quelle manière on doit utiliser son corps au cours d’un shooting. C’est des conneries de dire que c’est inné chez un modèle. Les meilleurs sont ceux qui se consacrent le plus à leur travail pour essayer de se dépasser et de s’améliorer encore et encore en prenant conseils comme critiques des équipes qui les entourent. Le candidat se calme un peu pour terminer sur des poses plus statiques pour ses derniers clichés. Globalement, son passage était un peu brouillon, mais son investissement dans cet exercice est un vrai point positif qui devrait finir par payer à mesure qu'il gagnera en expérience.