Premier photoshoot de l'émission et même premier photoshoot pro pour Riley. Il avait déjà connu quelques photos mais de façon assez amateur. Par exemple là, il se fait pomponner, maquiller, coiffer avant les photos, chose qu'il n'avait pas eu. Comme tenue, il enfile un short de bain menthe et on l'emmène au bord d'une piscine. D'accord, maintenant c'est à lui de jouer c'est ça ? Il  a une énorme balle colorée à côté de lui, vous savez les gros ballons pour jouer à la plage, qui s'envolent sans même un au revoir quand il y a un peu de vent. Bien, il n'a pas envie de faire pâle figure devant le professionnel et commence à prendre des pauses couchés au sol, jambe fléchie, pas jambe fléchie, accoudé sur sa main, pas accoudé sur sa main. Petit à petit, Riley se décoince. Plutôt rapidement même mais pour le coup, ça ne veut pas forcément dire que les photos sont bonnes. Le petit son de l'appareil ne cesse de se faire entendre, il tente de toujours rester en mouvement, de regarder l'appareil, puis à gauche, puis à droite, froncer un peu les sourcils...

Non clairement, Riley n'y arrive pas. Il a du mal à rester concentrer, son esprit est ailleurs. Les poses, il tente de les reproduire comme celles qu'il a pu voir dans les magazines de mode ou même en s'inspirant de ses camarades passés avant lui mais ça ne passe pas. Il se fait même rappeler à l'ordre et tout de suite, ça fout un coup de pression. Il n'a pas envie que son manque de concentration soit considéré comme un manque de respect. Au contraire, il veut faire tout bien. « est-ce que... on peut essayer quelque chose ? » L'équipe est toute ouïe et ça, il aime et ça le met un peu en confiance. Il se lève et demande à ce qu'on lui envoie la balle assez haut pour qu'elle tombe de façon plutôt verticale vers lui. Ça s'exécute et Riley tente de faire attention à ses expressions pour un effet très naturel, comme s'il s'amusait à la balle, au bord de la piscine entre pote.

Pour le coup, il sent que c'est la bonne méthode. Il est clairement moins crispé dans sa tête, en espérant que cela se voit également sur les photos. Après, il garde dans un petit coin de sa tête que ça veut rien dire. Il ne connait pas le milieu, il ne sait pas comment jouer avec la caméra. Il aura beau se sentir le plus détendu possible, si le ballon est en plein sur sa tête ça sert à rien hm. Mais il persiste dans cette direction, multipliant les retours de balle comme s'il jouait avec un pote. Il en oublierait presque qu'il est photographié. Sourire aux lèvres, il tente de faire passer l'atmosphère : petite après-midi détente au bord de la piscine, qui veut se joindre à moi ?

Riley se sent comme un enfant. Au début un brin timide, il se détend rapidement grâce à cette méthode qui le met en confiance. Mais maintenant qu'il est en confiance, est-ce que c'est finalement pas mieux de poser pour un meilleur rendu photo ? Riley ne sait pas vraiment quoi faire de plus au niveau du lancer de ballon mais Cesare l'encourage. Pour le coup, ça lui fait plaisir et ça finit de le mettre en confiance totalement. « je peux être en mouvement, en mode on joue en courant ? » Bien sur que oui. Bon, l'assistant va devoir faire un peu de sport, sorry. En même temps, ça va pas lui faire de mal à lui tien. Du coup Riley fait des allers retours au bord de la piscine en réceptionnant le ballon comme s'il faisait du vélo, une fois par en dessous, une fois comme s'il smatchait.

Dans la précipitation et sous le feu de l'action, c'est vrai qu'il en oublie de contrôler sa gestuelle et ses expressions. Alors petit à petit, à force d'aller et retour, il prend ses aises, se permet des petits sauts, sourire aux lèvres. Il renvoie parfois le gros ballon gonflable avec le pied, une autre fois avec une main, avec son torse, sa tête... Toutes les parties de son corps y passe finalement. Clairement, c'est pas le photoshoot le plus sexy qui soit mais Cesare avait donné la couleur en se présentant. Il aime les photos vraies, qui racontent une histoire et pour le coup, Riley pense qu'en suivant ce chemin là, il est dans le bon et qu'il va donner à Cesare ce qu'il veut.