Il n’y a pas une journée où Dihya ne se rend pas à la salle de sport de la villa. Malgré qu’elle ait quitté son petit appartement, sa ville, elle n’a pas pour autant changé ses habitudes de vie. Elle garde ce train de vie sain qu’elle menait avant son entrée dans l’émission ; il est difficile pour elle de s’en dépêtrer. Comme chaque matinée, depuis le début de son aventure, elle pousse la porte de la salle de sport. Souvent, elle ne croise pas ses camarades. Enfin ce détail l’importe peu ; elle ne se soucie pas de faire sa séance de sport quotidienne seule ou accompagnée. Certes, elle a pour habitude de passer son temps dans la salle de sport en compagnie de son meilleur ami, Dylan. Elle ignore si l’un de ses camarades accepterait de l’accompagner. Elle n’a jamais osé en formuler la demande à l’un d’eux. Ainsi, revêtue de sa tenue de sport, la belle métisse commence sa séance de sport, où elle va travailler ses abdos pour cette matinée. Elle se concentre sur son rythme cardiaque. Elle ne fait pas attention à qui peut aller et venir dans la pièce, étant dos à la porte d’entrée. Après un énième exercice, elle se redresse pour se diriger vers le banc réceptionné sa serviette. Elle s’éponge le visage et le haut de son torse, où des perles de sueurs parcourent les parcelles de sa peau. Elle effleure avec sa serviette sa brassière de sport et sa poitrine. Puis elle boit une gorgée d’eau et se tourne. C’est alors qu’elle découvre la présence d’un de ses camarades. Elle fronce, dans un premier temps, les sourcils. C’est @Sander. Elle ignore pourquoi il n’a pas daigné se faire remarquer ou marquer sa présence pour qu’elle sache qu’il était là. D’autant plus qu’ils ont pris une partie de leur petit déjeuner, ensemble. Son regard détaille la silhouette de son camarade, qui a les bras croisés. « Encore toi !! », qu’elle signe, en feignant la surprise. La probabilité de croiser une seconde fois son camarade en peu de temps lui parait quelque peu exceptionnelle. « Ca va ? », l’interrogation se peignant sur son visage. « Tu t’es bien rincé l’œil ? », qu’elle lui demande, toujours en signant. Un petit air taquin redessine les traits  du visage de la belle. Son attention se porte une nouvelle fois sur le visage de Sander. Elle observe ses réactions, son attitude. « Je vais commencer à croire que tu me suis… ».

Je me rends a la salle de sport, torse nu et en short, une serviette sur l'épaule et une bouteille d'eau dans la main. Lorsque je pénètre dans la pièce, j'aperçois une Dihya en plein effort physique. Je dois dire que la voir faire des abdos, en sueur, dans cette tenue, n'est pas pour me déplaire. Faudrait peut être que je change mes horaires pour m'entraîner tiens. Finalement, elle s'arrête, et va pour s'essuyer. Je pensais qu'elle m'avait remarqué en se relevant, mais à l'évidence non. Il lui faut quelques secondes de plus avant de m'apercevoir. Elle semble surprise. Encore moi ! Comment ça encore moi ? Chaque fois qu'elle me voit devrait être un plaisir pour elle. Si j'en ai bien profité ? A croire qu'elle pense que je la matais discrètement. Comme si c'était mon genre. Si elle n'a pas noté ma présence c'est tout simplement parce qu'il est plus compliqué de se signaler dans une pièce quand l'autre personne est sourde. Alors à moins d'agiter les bras devant elle ou de lui lancer un truc à la figure, et bien il est difficile de se faire remarquer. Crédible ? Bon, en vrai j'hoche la tête en mode amusé comme pour confirmer ses dires. Je me concentre ensuite pour comprendre ce qu'elle dit. Selon elle je la suivrais. On est quand même dans une salle de sport. La probabilité que je m'y trouve est assez élevé compte tenu de ma carrure.  « Si te suivre...douche. » que je réponds en signant. En gros, c'est « tant qu'à te suivre, ça serait plutôt quand tu prends ta douche. ». Va savoir si elle a comprit. Je me désigne alors des pieds à la tête en mode « tu m'as bien regardé ? ». Ces muscles ne sont pas arrivé là tout seuls. Il faut de l’entraînement pour ça. D'où ma présence en ces lieux. Sauf que d'habitude, je suis là bien avant elle, mais ce matin, je me suis levé plus tard qu'à l'accoutumée.  « Et puis c'est mieux de s’entraîner à deux non ? » Je pose mes fesses sur l'un des bancs de muscu.

Dihya se concentre sur son camarade qui se tient à quelques pas d’elle. Elle le provoque et le taquine en émettant l’hypothèse qu’il puisse la suivre – non seulement dans la salle de sport, mais dans d’autres endroits bien plus… intimes –. Sa réplique lui arrache un rictus. Il tente maladroitement de se faire comprendre. Elle pense avoir saisi l’essentiel de sa réponse : s’il devait la suivre, il la suivrait jusqu’à la salle de bain, et surtout sous la douche. Bien voyons. « Quelque chose me dit que tu te défileras avant ». Avant de la suivre jusqu’à la salle d’eau. Le regard de la belle métisse s’arrête sur le torse dévêtu de son camarade, Sander. Ce dernier semble chercher à lui montrer sa musculature et son physique. Elle fait quelques pas en sa direction. Son regard croise le sien, alors que le bout de ses doigts se pose sur les abdominaux du corps athlétique qui se présente à elle. Elle laisse ses doigts effleurer son épiderme et ses muscles, qui se contractent au passage de ses doigts fins. Puis elle lui adresse une petite moue, l’air de dire qu’il a encore du travail quand même. Dihya reporte son attention sur les mains de son camarade qui s’animent. Un large sourire s’éprend de ses lèvres. C’est mieux de s’entrainer à deux, d’après lui. Cette fois, il marque un point. D’habitude, elle s’entraine toujours à deux, en compagnie de son meilleur ami ; mais ici, elle sait qu’elle doit composer sans lui, elle le sait. « C’est une invitation ? », qu’elle lui demande, sans quitter ce sourire qui s’est dessiné sur ses lèvres. Difficile de refuser une telle invitation, quand même. Puis elle se pose devant lui, croisant les bras et l’observant en silence. « Tu as prévu de travailler quoi, aujourd’hui ? ».

Comment ça je me défilerais ? Pour suivre une jolie demoiselle sous la douche ? Alors ok, depuis mon amputation, la salle de bain n'est pas franchement devenu mon lieu favoris. Trop semé d’embûches. Je me rappelle encore de cette chute humiliante au début de l'aventure, surprise en plus par Bianka. Mais après si c'est pour la bonne cause, je peux faire des efforts. Je me contente d'hausser un sourcil en mode, pour qui tu me prends ? De toute façon je saurais pas signé une réponse adéquat. Je la regarde alors se rapprocher de moi, alors que je montre ma musculature, comme pour justifier ma présence dans cette pièce. Il semblerait qu'elle vienne vérifier. Mes muscles se contractent à son contact. Je retiens limite ma respiration. Mine de rien, j'ai pas encore commencé l'exercice, que j'ai l'impression qu'il fait assez chaud. Finalement son jugement tombe : j'ai le droit à une petite moue boudeuse. Tsss. En guise de réponse je me contente de faire bouger mes pectoraux, l'un après l'autre, un sourire aux lèvres. Bon et sinon on se met au travail ?  « Oui. » Bien sur que c'est une invitation. Ce que je vais travailler ?  « Mon point faible, les jambes. » Cela me demande deux fois plus d'effort pour les travailler. Mais c'est très important.   « On fait ensemble ? Tu peux sans les haltères » L'exercice consiste à faire des fentes avant. Pour ma part, je vais le faire avec deux haltères en main, cela permet d'ajouter plus de résistance.  « C'est bon pour le fessier en plus. » Je dis ça je dis rien. Mais il fait travailler principalement le fessier et les quadriceps.  « Série de 30 pour commencer ? » Bon maintenant fini de signer, il faut entrer en action. J'attrape les deux poids, et commence les séries de flexion.

Dihya observe attentivement la réaction de son camarade, concernant le fait qu’elle suppose qu’il se défilerait avant même de la suivre jusque sous la douche. Un sourire se peint sur ses lèvres, elle hausse les épaules. Puis Sander ne tarde pas à démontrer une fois encore sa vantardise, mettant en avant son corps et notamment sa musculature. Elle ne tarde pas à vérifier par elle-même, le bout de ses doigts effleurant les muscles qui se contractent du jeune homme. Elle n’est pas convaincue parce qu’elle voit et touche. Il aurait besoin encore un peu de travail, quand même. Elle lui adresse une moue, alors qu’il rétorque en contractant ses pectoraux. Une nouvelle moue se peint sur son visage, alors qu’elle pose sa main sur l’un des pectoraux, effleurant son pourtour, puis elle tapote doucement dessus. Peu mieux faire, quand même. Quant à la proposition de son camarade, elle se demande s’il ne s’agit pas d’une invitation. Il lui confirme que c’est bel et bien cela. Elle lui adresse un sourire, puis un clin d’œil. Concernant ce que souhaite travailler son camarade, il semblerait que ce soit son point faible : les jambes. Sander lui demande alors s’ils le font ensemble ; elle hoche la tête hâtivement. « Bien entendu ! Je ne peux pas refuser une telle invitation », signe-t-elle. Quand même ! Ce serait très mal connaître la jeune femme que de penser qu’elle refuserait, qu’elle se défilerait. Le beau brun lui explique que c’est bon pour le fessier. Elle reste interdite, puis croise les bras. Sous-entendrait-il quelque chose ? « J’ai un très beau fessier », s’il ne l’avait pas encore remarqué. Puis ils se mettent ensuite au travail. Elle signe un « ok » avec ses doigts, alors que son regard s’arrête quelques instants sur Sander. Elle le détaille, silencieuse. Avant de se mettre à son tour au travail. Elle commence la série, comptant dans sa tête jusqu’à trente. Elle reprend ensuite sa pose initiale et se tourne vers Sander, attendant la suite.

Alors que je joue avec mes pectoraux, une fois de plus la demoiselle ne se gêne pas pour venir toucher. C'est qu'elle en profite bien mine de rien, sous couvert de ses moues dubitatives et autres. N'allez pas me faire croire qu'elle n'apprécie pas ce qu'elle voit – et touche – en vrai. Une fois de plus, elle fait genre, que je peux mieux faire. Ouais ouais. A mon sens, je me suis à ma forme physique idéale. Plus musclé que cela et ça serait trop. J'ai pas l'intention de devenir comme ces mecs bodybuildés à la salle de sport, et dont leur tour de bras fait la taille de ma cuisse – valide. J'hausse les yeux au ciel en mode halala n'importe quoi. Puis je lui propose de s’entraîner ensemble. La jeune femme semble  enthousiaste à l'idée, cela fait plaisir. J'ai l'intention de partir sur des exercices pour travailler mes jambes. Et le fessier au passage, ça ne fait jamais de mal. Elle croise les bras, limite genre vexée. Elle a un très beau fessier selon elle. Je lui mate alors le cul sans gêne, comme pour examiner et m'assurer de ses propos. Moi aussi je peux aller toucher, comme elle a fait avec mes pecs ? Non ? Tant pis. Je fais alors une moue dubitative en mode, mouais, on a vu mieux. Du même acabit que ses propos précédents concernant ma musculature. Chacun son tour. Bon en vrai, il va de soit qu'elle a un fessier d'enfer. M'enfin ça ne fait pas de mal de le travailler. C'est très certainement comme ça qu'elle l'a obtenu d'ailleurs. On commence alors les exercices. Des fentes. Des squats. Et quelques autres mouvements au sol ne nécessitant pas de matériel. Puis on passe à une machine. On s'entraide. Puis au bout d'une petite heure, on s'arrête. Je bois une gorgée d'eau avant de reposer la bouteille.  « Je pense que c'est suffisant pour aujourd'hui. » Il ne faut pas non plus trop en faire, ni s'épuiser pour la journée. Je lui tape alors dans la main, en mode merci partenaire.  « On devrait faire ça plus souvent. » que je propose. Sauf si ça l'emmerde et qu'elle préfère s'entraîner toute seule en vrai. Je m'assois sur l'un des bancs.  « Bon alors dis moi...Il se passe quoi entre toi et... » Alors là les prénoms en langue des signes ça se complique. L'alphabet, l'alphabet...   « D...E...V...A...M... ? » Je suis pas certain de la fin, m'enfin de toute façon elle aura compris. Quoi ? Je peux bien m'accorder une minute potins non ?