après tout ce bazar, tout ce bruit, il ne demande pas vraiment son reste. chacun, à son rythme, explore, et se pose, et se pose des questions sur l'endroit. il pousse une porte sans trop y avoir été invité, mais après tout, ils y sont tous invités. puis une autre. apparemment ce sera leur maison pour un moment. pas de lit attribués, on leur demande de s'installer, de se mettre à l'aise, et au fond, même si il se doute que les ambiances seront différentes en fonction des endroits, il sera très bien là. n'a pas besoin d'autre chose que du lit simple ou il pose sa valise. pas besoin d'un double. pas besoin de partager, non plus. il ne pourrait pas, de toute façon. et il s'y laisse tomber, les yeux clos, prenant le temps de se concentrer sur sa respiration. de compter, un, deux, trois. et encore. de se calmer aussi. et d'effacer de sa mémoire ces bruits affreux. au moins pour un temps. pas le temps de tout déballer, pas le temps de quoi que ce soit. pourtant, l'oreille avisée, il reste sur ses gardes. certains prendront probablement le temps d'explorer plus, mais il est certain que la chambre ne restera pas vide longtemps. que d'autres passeront le pas de cette porte pour rapidement s'y installer aussi. ou peut-être juste s'extasier sur la décoration. mais il est habitué a devoir profiter des secondes de calme pour faire son nid, pour se retrouver. il n'a pas besoin de plus d'un instant. ou peut-être que si, mais il se convainc que c'est assez, parce qu'il faut juste faire attention a qui pourrait bien rentrer.

Spoiler:

Adamo était donc dans l'aventure. Le panel lui avait attribué la moyenne. Ce n'était que pour mieux grimper par la suite. Enfin pour l'instant il était l'heure de faire connaissance avec ses nouveaux colocataires. En espérant que la plupart ne soient pas des personnes étranges ou ennuyeuses à crever. Non pas qu'il se trouvait mieux qu'un autre, mais il est vrai que Adamo pouvait faire preuve parfois d'élitisme dans ses fréquentations. Son cercle d'amis proches était d'ailleurs fort restreint. En vu de son côté un peu trop froid, il était un peu difficile de vouloir s'approcher de lui. Lui même comprenait qu'il pouvait faire fuir. La villa était somptueuse, sans vraiment se précipiter, mais un peu quand même. Il débarqua dans une chambre qu'il pensait être assez bonne. Des couleurs sympathiques, une ambiance agréable. C'était décidé, il s'installerait ici. Dans le lit double d'ailleurs, il aimait s'étaler et prendre de l'espace lorsqu'il dormait. Hors de question qu'il termine sur un petit lit une place. La personne qui dormirait avec lui allait sans doute avoir un bras dans la figure ou même une jambe. Tant pis, il pensait à son confort avant tout.

Spoiler:

Tu débarques dans la villa après ce premier prime épuisant et pas forcément plaisant. T’aurais préféré faire autre chose que d’éclater des ballons. Mais qu’il en soit ainsi. Le principal c’est que tu fais partie de cette aventure. Tu n’arrives toujours pas à le réaliser. Pas un moment de répit puisque tout le monde se précipite directement vers les chambres. Une annonce informant qu’il n’y aurait pas de lit pour tout le monde se fait en effet retentir. Tu files comme tous les autres vers un endroit où bien dormir et tu tombes sur une chambre uniquement composé de garçon pour l’instant. Tu reconnais dans la décoration l’univers de Jean-Paul Gaultier. Soit. Tu poses tes affaires et tes fesses sur un lit simple. Puis, tu ne peux t’empêcher de charrier l’homme qui a déjà pris possession du lit double. « Il y en a un qui veut pécho par ici. » Tu le taquines bien évidemment même s’il se pourrait que tu touches de prêt à la vérité. Mais pour cela, il faudrait déjà qu’une nana se présente et souhaite dormir parmi toute cette couche de testostérone.

il est rassis aussi vite qu'il s'était posé. sa respiration a déjà plus de sens, ne se trouve plus sans queue ni tête ni rythme ni logique. elle est, juste, et lui aussi. pas d'expression sur les visage, les cheveux en bataille après la course au ballon, et les jambes ramenées vers lui. il tire un peu sur ses manches, vieux réflexe, et malgré la chemise et le pull, il a l'impression de manquer de quelque chose. un soupir. il va bien falloir défaire ces valises de toute façon, avec la chambre qui commence à être envahie. elle n'aura été qu'à lui que pour une seconde, et il n'a pas vraiment pris la peine de l'admirer. il est habitué à la simplicité au fond, un lit et il ne demande pas grand chose d'autre, à part peut-être d'avoir la place de peut-être, se glisser dessous. mais ce ne sera pas nécessaire ici. normalement. l'un s'approprie le lit double, et un autre lit simple, non loin du sien. il n'observe pas vraiment, toujours avec son air absent, et ouvre enfin sa valise quand la voix du dernier arrivant retentit. une vanne comme une autre, et il reste sans trop d'expression. c'est qu'on évite ce genre de choses avec les gens qu'on ne connait pas, on ne sait pas comment ils pourraient réagir. et comme pas réflexe, il garde un œil sur cet autre donc, dont on vient de se moquer, qui veut peut-être simplement avoir de la place. et de sa valise il sort quelques sweats, une vieille veste en cuir, du genre à tomber presque en lambeaux, et quelques livres. la valise est neuve. quelques-unes des fringues aussi, a peu de choses près. au final, il y a presque tout ce qu'il possède là-dedans. et une carte postale jaunie, carte des étoiles, qu'il glisse sous son oreiller. pas un mot plus haut que l'autre. en fait, pas un mot du tout. parce que personne ne l'a invité à parler après tout. et encore une fois, on est jamais trop sûrs des réactions des gens en situation de stress. et c'en est une, cette aventure étrange, nouvelle, quoi qu'on puisse en dire, quoi qu'ils aient déjà tous passés la première étape. et lui ne sait toujours pas comment il est arrivé là.

Un autre homme débarque alors et commença directement à faire une petite blague à Adamo. Sin regard se posa alors sur le nouvel homme qui venait débarquer. Deux solutions. Tenter d'être sympathique et rentrer dans son jeu ou alors ne pas répondre. Non il fallait quand même essayer d'être sociable et créer des liens. Même si clairement cette blague ne le fit pas rire, ni même sourire. Chacun son humour, celui du frenchie était tout sauf basique, même parfois un peu trop space. « J'ai perdu ma petite amie le mois dernier donc non pas vraiment. » C'était totalement faux. Mais son visage était si fermé qu'il était difficile de savoir s'il disait la vérité ou non. Pour un premier dialogue, ce n'était pas forcément le meilleur. « C'est une blague. » Adamo prononça cette phrase sur le même ton. Il se décida quand même à adresser un sourire à cet homme dont il ne connaissait pas le nom. Histoire de pas paraître trop étrange, mais bon c'était son style. Le mec sur une autre planète, pas forcément doué pour se faire des amis, mais pas méchant dans le fond. Puis c'est vrai qu'il ne cherche pas non plus à faire des efforts. Cette blague par exemple n'était pas la meilleure qu'il ait pu faire. D'ailleurs ce n'était sans doute pas une blague.

Admis dans l’aventure, il assume n’avoir fait aucune vague jusque-là. D’ailleurs seul son visage aux traits d’orient ont dû interpeller, le son de sa voix restant encore inconnu aux autres candidats. Sun a fait le flemmard, il n’a pas eu envie de se sociabiliser. Il aura été tellement à côté de la plaque qu’il n’aura même pas eu la joie d’éclater son propre ballon. A une aventure naissante s’annonce une première galère : celle de trouver une chambre. Il prend ce qui vient, tant qu’il a un lit solo tout lui va. Trainant sa valise il finit par la balancer sur le lit qui demeure disponible. Que le frenchie garde le lit king size si ça lui fait plaisir, lui tout ce qu’il veut c’est un sommeil solide. Rien de tel que de faire couche à part. « J’me mets là. » Chasse gardée.

Le choix de ta chambre s’est vraiment fait par le plus grand des hasards. Mais tu t’en fiches un peu tant que t’as un lit confortable où dormir pendant cette aventure. Tu te dis pas un instant qu’il faudrait que tu t’assures que tes colocataires ne sont pas trop chelou au point de venir renifler tes calebuts la nuit ou venir carrément s’insérer dans ton lit. Ce que tu remarques, en premier lieu, c’est la touche masculine aux couleurs marines inspiré d’un grand créateur. Cette touche là a logiquement séduit une gente masculine puisque deux autres hommes s’y trouvent. Le premier, cheveux bouclés et un tantinet ébouriffés, semble dans sa bulle, prêt à déjà défaire ses valises. Le deuxième, quant à lui, se trouve avachi sur le grand lit. Et ça te fait rire. Si bien que tu te sens obligé de le vanner ne comprenant pas trop pourquoi il ait choisi ce matelas fait pour deux personnes alors qu’il est pour le moment seul. Ta thèse, c’est qu’il souhaite partager ses draps avec quelqu’un dans le but de fricoter pendant l’aventure. Ce dernier rétorque alors que non, pas vraiment, car il vient tout juste de perdre sa petite amie. Ton sourire disparaît aussitôt de ta frimousse pour laisser place à de la gêne. Tu balbuties quelques mots. « Je.. Je... » Ce dernier te rassure alors en t’affirmant que c’est une blague. Tu ris alors, un peu gêné. « Enfoiré. J’y ai presque cru. » Oui, clairement, t’as cru en ses talents d’acteurs. D’ailleurs, il devrait peut-être se reconvertir, ça ferait plus de place après tout. « Je te décerne un Oscar. Si tu te fais éliminer rapidement d’ailleurs, penses à tenter une carrière d’acteur. » Oui, t’es gentil, tu penses déjà aux futurs reconversions de tes camarades. Mais peut-être qu’il serait bien de commencer par le commencement. « Devan et toi ? » Tu te retournes ensuite vers l’autre mec discret (@Markus) qui a amené sa maison dans ses valises tandis qu'un nouveau candidat prends place dans la pièce. « Et toi, tu t’appelles comment ? » Tu pries pour qu’il ne soit pas sourd comme Dihya sinon t’es vraiment mal barré pour communiquer normalement dans cette aventure.

il se passe un instant ou son esprit hésite. c'est qu'il peut être long à la détente, parfois. mais qu'à d'autres moments la moindre inflexion peut trahir. et si la situation le laisser, il aurait pu rire. c'est qu'il est plus simple de rire de la mort que d'en pleurer, après tout. que de s'accrocher à des lambeaux de souvenirs. et que ce genre d'humour morbide peut résonner en lui, juste assez pour lui arracher un sourire, face à sa valise pas bien remplie, face à quelques volumes et son casque dont le fil s'est pris dans la fermeture éclair. génial. et on lui demande son nom, pendant qu'un troisième s'installe. pas le temps de répondre, à peine de se retourner, dos au mur, que la porte claque de nouveau. pas vraiment sûr de ce qu'il trimbale dans tout ces sacs, tout ce qu'on peut en dire c'est qu'il y en a beaucoup. son nom. il traine encore un peu au bord de ses lèvres, au bout de doigts, histoire de laisser le nouveau en question s'installer, partager son lit, parler. peu importe. il est là, il n'y a pas grand chose à en dire, ils le sont tous, à prendre possession des lieux, plus ou moins. sa voix est faible quand finalement ce prénom tombe, sans trop de valeur. son identité tiens ailleurs, dans une forme que ses doigts prennent par réflexe, sans qu'il ne la ramène vers le haut de son corps, sans qu'il ne le signe vraiment. c'est que c'est étrange, parait-il, cette manie qu'il a de s'accrocher à ses mains, de s'y cacher, un peu. « markus. c'est-uh-mon nom.» et même en quelques mots son accent le trahit, mais il n'en dit rien, se posant mieux, en tailleur, dos à personne, pour démêler ses fils. les yeux dessus, l'attention partout, juste au cas ou. garder un œil sur ce qu'il peut bien se passer.