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 NOT A BOY BUT A GHOST, 3H33 NUIT. (markus)

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Max

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MessageSujet: NOT A BOY BUT A GHOST, 3H33 NUIT. (markus)   NOT A BOY BUT A GHOST, 3H33 NUIT. (markus) EmptyLun 12 Mar - 11:36

sept secondes de rigidité cadavérique. l'esprit prisonnier du corps alors qu'au dessus de lui plane la peur matérialisée. une entité que le cerveau reproduit pour expliquer la paralysie des muscles en phase d'éveil. elle se penche au-dessus de toi, ses longs cheveux riflant tes joues. tu la regardes droit dans ses yeux, miroirs des tiens, mais elle s'évapore très vite, quand tu reprends vie. tu fermes les yeux et serres les dents, bien heureux qu'elle ne soit pas restée plus longtemps. quand tu les rouvres, tu prends quelques secondes pour t'assurer qu'elle soit bien partie. qu'elle ne t'attende pas dans ce coin sombre de la pièce que tu as observé pendant de trop longues minutes avant de t'endormir, comme si tu t'attendais déjà à ce qu'elle en bondisse. mais tout va bien, il n'y a autour de toi qu'une chambre qui dort. tu te redresses. première nuit, premier cauchemar. ça t'arrive dès que tu t'endors dans un endroit nouveau. c'est arrivé à l'hôtel, ça arriverait ici. et parfois, quand tu n'as vraiment pas de chance et que tu n'as pas assez dormi la veille, tu te lèves au mauvais moment, dans la transition entre le songe et la réalité, projetant alors tes mauvais rêves dans cette dernière. tu ne penses pas pouvoir te rendormir aussi facilement après ça.

alors tu sors du lit et te diriges vers la cuisine repérée plus tôt, les pieds nus sur le sol froid de la villa. la nuit est incroyablement calme. les boums et les bangs des baudruches de la soirée ont marqué l'apogée du son et il n'a fait que redescendre depuis. te frottant les yeux, tu appuis sur l'interrupteur de la cuisine et les lumières vacillent avant de se stabiliser. la pièce est grande et vide, comme ton ventre qui gargouille. et contrairement à ces placards et ce frigo. tu attrapes des cookies - déjà ouverts et entamés : tu n'es pas le seul à t'être aventuré ici - et te sers un grand verre de lait, un combo classique pour les nuits sans sommeil. les minutes s'écoulent le long des aiguilles comme ce lait s'écoule le long de ta gorge. et au milieu du tic tac qui tourne dans la pièce d'à côté, des bruits de pas t'interpellent. tu te lèves alors pour voir, traversant l'arche qui sépare la cuisine du salon, les lumières crachent leurs rayons sur les murs alentours. il n'y a pas une silhouette qui se dessine dans cette pièce, si ce n'est la tienne. tu te dis que dans cette grande maison remplie de mannequins, tu ne dois pas être le seul réveillé à cette heure, mais il n'y a vraiment pas un chat pour le coup. tu te retournes pour regarder dans la cuisine une dernière fois, puis dans le salon derechef. dans le coin du mur, l’œil de la caméra t'observe l'observer en retour. quand tu entends du bruit dans les murs, ta mâchoire se contracte et un frisson glisse ses doigts glacés le long de ton échine. creepy. tu décides alors de suivre le son, le poing serré et préparé à frapper qui ou quoi que ce soit qui surgirait du noir. tu es à présent dans le hall d'entrée, le cœur battant la crainte, l’œil aux aguets. les bruits semblent venir d'ailleurs encore. c'est là que tu te rends compte de la présence de cette porte à effet d'optique. tu t'arrêtes un instant pour te demander si c'est vraiment une bonne idée de chercher l'origine des sons, mais ta bêtise téméraire te pousse à essayer d'ouvrir cette porte. un déclic. l'illusion s'évanouit quand la porte s'ouvre sur l'obscurité.

et sur des escaliers, plus précisément, qui plongent dans une piscine de noir total et de murmures inintelligibles (que tu n'espères pas appartenir à l'entité d'un peu plus tôt). nope. tu refermes la porte aussitôt. mais tu entends du bruit encore, et peut-être que ce n'est que le bois qui craque, mais tu craques toi aussi alors tu l'ouvres en grand de nouveau et descends chacune de ces marches avec détermination. sursautant un instant quand la porte se referme violemment derrière toi. heureusement, une ampoule projette une lueur sous ton commandement, dans le long couloir qui s'ouvre devant. et il y a cette porte, tout au bout, qui cache peut-être une dizaine de cadavres, pour ce que t'en sais et au point de frayeur que tu as atteint. tu l'ouvres avec effroi, fermant les yeux et ne les rouvrant que lorsque tu te rends compte que rien ne t'a sauté à la gorge, que tu es toujours entier. ce n'est qu'une buanderie. ce n'est pas un monstre, ça, c'est une machine à laver. oh wow, there's nothing, see? let's go back to bed and stay away from satan.  mais tu te demandes pourquoi la lumière était allumée dans la pièce. tu tournes la tête

jesus sh...oot! my heart! tu portes une main à ton cœur et l'autre à ton front, indiquant les deux endroits où la peur t'a agrippé. dans le coin de la pièce, il y a @markus, blême comme la mort, et tu as bien cru lui voler ses couleurs un instant. what are you doing here?
Markus

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MessageSujet: Re: NOT A BOY BUT A GHOST, 3H33 NUIT. (markus)   NOT A BOY BUT A GHOST, 3H33 NUIT. (markus) EmptyLun 12 Mar - 12:31

c'est un réflexe animal que cet amour des petits endroits. un réflexe de proie, du genre qu'on peut casser entre ses doigts. c'est qu'il est tout fin comme garçon, c'est qu'on a tenté, autrefois. il ne se pose plus de question sur le pourquoi. c'était juste une idée intéressante, à une époque, de se glisser sous son lit. et il en garde des séquelles. c'est que c'est sûr, comme endroit. c'est poussiéreux, peut-être, pas vraiment agréable. mais sûr. a moins d'avoir le bras long, a une époque, il était difficile de l'en tirer. mais il savait bien que lorsque ce serait le cas, ce ne serait que pire. il sortait de lui-même, avant qu'on vienne à soulever ce lit d'enfant. mais c'est là qu'il se cachait, bêtement, parce qu'on respire mieux quand on a le contrôle sur la situation. sur un endroit réduit dont on connait chaque centimètre. chaque grain de poussière, chaque rai de lumière. et cette maison, au fond, est trop grande. et se glisser sous son lit, dans une chambre partagée n'est peut être pas la meilleure des idées s'il ne veut pas qu'on lui pose de questions à ce sujet. c'est étrange peut-être, mais c'est nécessaire. et il sait bien qu'il risque d'y passer peu de temps, dans son lit. d'y dormir peu. parce qu'il dort peu, par principe. c'est qu'il faut éviter les fantômes qui se matérialisent toujours, quelque part au fond de son inconscient. ceux qui lui donnent l'impression, ces fois ou il tombe de fatigue, de se réveiller il y a longtemps, le corps endolori, et le gout du sang dans la gorge.

c'est comme avaler une barre de fer, sans la mâcher. sans la plier. la voir s'enfoncer de son œsophage à son estomac, et dieu que juste ces souvenirs fantômes réveillent de vieilles douleurs. donc c'est plus simple d'opter pour l'insomnie, pour les cernes bleutés et le teint pâle. c'est devenu une habitude, comme compter chaque gramme ingéré parce qu'on est pas sûr d'en avoir plus le lendemain, comme économiser son énergie, un peu. mais il n'est pas à son aise dans ce lit, pas à son aise dans cette maison ou tout semble comme ouvert, quelque soit la porte qu'il pousse. et l'une lui fait de l’œil, étrange. il laisse la lumière allumée en descendant les marches, à faire en sorte qu'on entende pas ses pas, pas sa respiration. exploration nocturne, comme a une époque lointaine ou c'était bien ce qu'il fallait. ça, ou la fenêtre. mais parfois pour manger, ça, c'était la seule solution. le noir ne lui fait pas peur, au fond. l'obscurité il y est habitué, tout emballé dans sa vieille veste. des placards, et des machines à laver accolées. plus ou moins. il aura oublié la lumière dans les escaliers, dans le couloir peut-être, et la porte est entrebâillée. à peine. mais ici, elle reste éteinte. une ampoule clignote vaguement, à indiquer les issues de secours, ou juste pour dire que l’électricité n'a pas sauté, il ne sait pas vraiment, ne se pose pas la question. s'habitue juste à l'étrange clair obscur. et il trouve quelconque moyen de se glisser entre deux machines, dans un angle de la pièce, après avoir pris le temps de se mettre dans un angle mort pour récupérer quelque chose à grignoter, un peu au hasard. pas nécessaire. son dernier repas c'était il y a moins de six heures. c'est plus simple maintenant. il n'y a plus à compter. plus à attendre le nécessaire. mais le réflexe est toujours là, bien présent, comme impossible à effacer.

une demie page, à la lueur de son téléphone, le casque sur les oreilles. sur une oreille plutôt, juste au cas ou. vigilance est toujours de mise. on ne sait jamais si - et si. une marche craque, derrière une porte, avant ce couloir. un craquement étrange, comme un pas précautionneux. puis plus rien. peut-être l'a-t-il imaginé. mais ces escaliers sont plus récents que d'autres, ne craquent pas autant peut-être. et la porte s'ouvre, et une voix, aussi. assez pour un sursaut qu'il ravale, assez pour lever le nez. pas assez pour se renfermer plus, se cacher plus loin, mettre son bras devant son visage. il n'est pas seul mais pour autant, il n'y a pas de danger. juste un de ces garçons qui devrait, théoriquement, partager sa chambre. et son air reste ailleurs, étonné devant l'éternel. il s'était peut-être dit qu'il serait tranquille ici. mais ils sont peut-être trop pour que la tranquillité existe. le silence s'installe de nouveau, et peut-être qu'il cherche une excuse. peut-être qu'il n'en a pas besoin, entre sa machine à laver en marche et son sèche-linge éteint. « i-uh... i was reading ? just.» sa main froisse le papier de cette barre de céréales volée. peut-être qu'il n'y avait pas le droit après tout. peut-être ment-il. et son visage prends une teinte carmin quand il s'en rends compte, qu'il a peut-être, par omission, menti. parce que tout mensonge a un prix. il est aussi lisible qu'un livre ouvert, surtout quand ses doigts anticipent ce qu'il dit derrière le livre ouvert, posé sur ses genoux. tout mensonge a un prix. pourtant il se retrouve là, alors que d'autres qui en rêvaient n'y sont pas. pourtant il a menti plus d'une fois ces cinq dernières années. sans représailles, sans remontrances. en avançant, parce qu'il fallait bien avancer. et pourtant, son souffle se retrouve embourbé un moment dans sa gorge. peut-être va-t-il juste tourner les talons, ce garçon. max. c'est son nom, max. « uh-sorry ?»
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MessageSujet: Re: NOT A BOY BUT A GHOST, 3H33 NUIT. (markus)   NOT A BOY BUT A GHOST, 3H33 NUIT. (markus) EmptyLun 12 Mar - 17:29

les battements de ton cœur se calment, parce qu'il ne s'agit que de lui, markus, le garçon d'un peu plus tôt. les choses auraient pu être bien pire et le poing que tu avais préparé à l'étage aurait pu rencontrer ses dents, ce qui aurait été bien dommage dès votre premier soir dans la compétition à tous les deux. tu ne voulais pas de ça pour toi, mais tu ne voulais pas de ça pour lui non plus. aussi étrange ou en marge qu'il puisse être, il y a quelque chose chez lui qui t'attendrit et tu ne sais pas trop quoi. qui te tires toujours ce petit sourire pincé que tu ne contrôles absolument pas. enfin, presque toujours. pour le coup, tes muscles sont encore raides de surprise et tes dents sont plantées dans ta lèvre inférieure comme pour rediriger l'attention du cerveau et faire alors disparaître la peur. ça semble fonctionner. tu tombes dos contre la porte que tu viens de refermer derrière toi, tu pousses un grand soupir de débarras. l'angoisse est enfin partie. et c'est en fait l'eau dans la tuyauterie que tu entends depuis tout à l'heure, et ton imagination qui déforme tout quand elle est rongée par la terreur. at least... at least you weren't summoning the devil or something. enfin, tout est relatif. quel genre de livre peut-il bien lire si tard quand tout le monde est supposément en train de dormir ? quel genre de livre peut-il bien lire à l'abris des regards, au sous-sol d'une maison où tu as, cinq minutes plus tôt, croiser tes démons ? tu étouffes un rire nerveux, markus n'avait rien d'effrayant. il avait tout d'effrayé, à vrai dire. personne ne s'attendait à se croiser ici dans l'histoire. tu ne savais même pas que cette salle existait pour commencer. tu te rends compte que tu as encore une moustache de lait, tu la balayes d'un revers de la main. you're markus, right ? pour briser le silence qui s'est installé très vite entre vous. what are you reading, markus ? tu le déranges peut-être, mais tu n'allais pas remonter et faire comme si rien ne s'était passé. les choses auraient été un peu bizarres le lendemain sans cette conversation. plus bizarres, du moins. 
Markus

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MessageSujet: Re: NOT A BOY BUT A GHOST, 3H33 NUIT. (markus)   NOT A BOY BUT A GHOST, 3H33 NUIT. (markus) EmptyLun 12 Mar - 21:11

il est tendu. c'est étrange, un peu. pourquoi être descendu quand il a l'air d'avoir peur ? ce manque de logique ne le pousse qu'à se rendre plus petit. son poing. chaque muscle tendu est une raison de plus de rester sur le qui-vive. toujours ces réflexes de proie stupides, mais nécessaires. il faut se fondre dans la brique, dans le mur, devenir le linge qui tourne dans la machine ronronnante. personne ne frapperait un mur. personne ne frapperait un meuble. lire les corps est devenu une seconde nature pour lui. il ne saurait dire quand. c'est réflexe, c'est naturel, presque animal. c'est qu'il faut bien se préserver, se protéger. éviter de crever comme un rat au fond d'une cave. ses genoux se rapprochent un peu de lui, parce qu'en casser un peut faire mal, mais c'est toujours mieux que de toucher un organe vital. il ne pense même pas à ça, vraiment. il le fait juste. parce que c'est comme ça. pas de questions, pas de réponses, il réagit plus qu'il n'agit vraiment face à ce qu'il voit. un mec qui ne devrait pas lui vouloir de mal, mais au fond, personne ne devrait vouloir de mal à personne, et pourtant. les poings se ferment, les guerres se déclarent, et les corps tombent. et un soupir. ça l'aide, visiblement, max, de soupirer. le principe même de la respiration. ses sourcils se froncent, et ses mains s'agitent. why would anyone do that though ? le trait d'ironie, pas vraiment assumé, ne sort d'aucune bouche pourtant, juste signé derrière ses pages, à la lumière de son téléphone, a la lumière de la pièce, maintenant allumée en grand. et le front se pose contre la couverture du volume emprunté à la bibliothèque. pas qu'il n'ait pas envie de le voir, juste qu'il n'a pas envie de lever les yeux. il y a ce que l'on ressent, et ses jambes reprennent leur place, plus ou moins, toujours avec cet air pas vraiment à sa place. c'est qu'il est trop grand pour vraiment rentrer dans cet espace pas fait pour lui. les paroles continuent, et il a peut-être besoin d'une seconde pour répondre. il y a quelque chose de dérangeant dans la répétition de son nom. pas qu'il ne veuille pas l'entendre - il ne veut pas l'entendre. ne l'aime pas vraiment. il sonne plus comme une menace qu'autre chose. mais c'est peut-être son imagination. peu importe. il n'a pas l'air méchant, son colocataire d'infortune. de fortune. il ne sait pas vraiment ce que c'est, au fond, au niveau de la chance, d'être arrivé ici. un titre. voilà ce qu'on lui demande. rien de plus. « yeah-i-uh, les misérables ?» ses 'r's sont tranchés, plus allemands que français, mais il essaie. le livre lui, est emprunté a la bibliothèque après sa discussion avec noora. retour au premier volume, et à ces trente milles et quelques mots avant l'arrivée du protagoniste. parce que les romans européens du dix-neuvième ont cette particularité, en général aux alentours de vingt milles, et que victor hugo a dû se sentir pousser des ailes. parce que noora l'a appelé marius, plus tôt, surtout, ce qui l'a ramené à ce livre, traduit. parce que son français n'est pas vraiment bon, il en a des bribes. même son russe est moins rouillé, vaguement conversationnel. et malheureusement, personne n'a pensé à mettre les misérables en lsf. il se contentera de l'anglais, c'est déjà plus simple. au moins pour le moment.
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MessageSujet: Re: NOT A BOY BUT A GHOST, 3H33 NUIT. (markus)   NOT A BOY BUT A GHOST, 3H33 NUIT. (markus) EmptyMer 14 Mar - 14:30

tu te serais difficilement imaginé demain au réveil, si tu n'étais pas resté en bas pour les quelques minutes qui s'écoulent devant toi. à le regarder dans l'blanc des yeux au petit-dej', sans savoir quoi vraiment lui dire, après l'avoir trouvé là dans ce coin sombre, à trois heures du matin. peut-être que ce n'était pas grave, au final. que t'aurais bien pu faire demi-tour et l'ignorer pour le reste des jours, comme n'importe qui d'autre aurait pu faire. t'excuser du dérangement et rebrousser chemin. mais tu agis plus vite que tu ne penses, et tu étais déjà en train de lui adresser la parole sans même t'être posé la question. tu t'assures au moins que ce n'est pas ton imagination qui te joue des tours, que tu es bien conscient. markus se matérialise en chair et en os à mesure que des mots sortent de sa bouche. ses joues prennent des teintes plus chaudes sous cette lumière, il paraît moins dangereux. il est sûr en tout cas que ce n'était pas son intention de te faire peur, parce qu'il revêt l'apparence d'un faon dévoré par le feu des phares d'une voiture sous la pluie. rien que ça. ou tout ça pour dire qu'il est, tout autant que toi, pris au dépourvu. c'est peut-être ça qui marque les hésitations dans ses demi-phrases. c'est peut-être l'inattendu, la surprise, qui longe sa langue et y attrape les mots en plein vol. ça ou autre chose. l'anglais ne semble pas être sa langue natale, au garçon fantôme. ça s'entend très fort à chacun de ses r. quand bien même l'accent américain est globalement rhotique, il n'est pas aussi tranchant que ce que tu sembles entendre de sa part, alors tu assumes qu'il vient d'ailleurs, comme pas mal de monde dans la maison. il vient peut-être d'un peu plus loin que les autres. il y a quelque chose chez lui qui n'appartient pas vraiment à la terre. c'est ce qui t'intrigue, t'aimerais savoir ce dont il est fait, ce gars. ce qui le rend si visuellement différent de tous les autres. il ne dégage pas vraiment la même énergie que les autres candidats, beaucoup plus vifs, beaucoup plus assurés. (ta mère serait contente de te voir assis là, à essayer de lire les auras. peut-être qu'elle le verra, tu ne sais pas si vous êtes filmés. ça apparaîtra sans doute dans l'bêtisier.) il t'indique le nom de son bouquin, et ton sourcil droit se lève haut, comme pour aller serrer la main à la ligne de naissance de tes cheveux. des souvenirs d'école te rappellent ce qu'est "les misérables", mais tu ne l'as sans doute jamais lu en entier. tu n'as peut-être même pas été plus loin que le résumé au dos d'la version qu'on t'avait demandé d'acheter. t'es pas allé à l'école pour faire de la littérature. interesting. pas vraiment. peut-être qu'il ne parlait même pas de ce livre, tu n'as fait que déchiffrer ce que tu as pu entendre. i can't sleep, man. d'you want to talk ? comme si tu lui laissais le choix. mais tu ne veux quand même pas envahir son espace vital. peut-être qu'il s'est mis là pour une raison. t'étales tes jambes devant toi et tournes la tête un peu plus vers lui. et peut-être que c'est trop tard, que tu es entré dans sa bulle sans demander la permission.
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MessageSujet: Re: NOT A BOY BUT A GHOST, 3H33 NUIT. (markus)   NOT A BOY BUT A GHOST, 3H33 NUIT. (markus) EmptyVen 16 Mar - 13:40

il penserait qu'ici, il serait seul pour un bon moment. surtout à une heure pareille. surtout avec le reste de la maison qui, au moins, parait endormie. apparemment, il n'aurait pas pu plus se tromper. quelque chose a explosé, cette idée qu'il avait peut-être trouvé un endroit ou il n'aura pas toujours a garder l'oreille ouverte. ou il le ferait quand même, par réflexe, mais sans que ce soit complètement nécessaire. parce que personne n'aurait à l'idée de le chercher là. déjà, qui aurait à l'idée de le chercher ? ce sont les questions qui alimentent les vieux démons, et il ne peut rien en dire, pas les raisonner. il ne trouvera pas matière à respirer entre les pages, en tous les cas. ne trouve pas grand chose à dire quand son colocataire s'installe à son tour, comme s'il avait lui aussi cherché un endroit autre que son lit pour passer la nuit. ou sa moitié de lit. peut-être n'est-il pas à l'aise à l'idée de partager, peut-être n'arrive-t-il juste pas à trouver le sommeil. ces choses-là sont personnelles, il n'y a pas grand chose à en dire. il balance son intérêt comme un mot en l'air, comme une balle qu'on ne rattrape pas au vol, dont on préférerait juste se débarrasser mais qui retombe malgré tout. comme si la question n'avait été posée que pour remplir un vide. il ne continuera pas, donc. parce qu'il n'y a pas grand chose d'intelligent à en dire, de ces pages qui ont déjà été analysées par des personnes milles fois plus intelligentes que lui. parce qu'il n'y porte pas vraiment d’intérêt, ce garçon en face, qui demandait visiblement pour être poli. ou pour avoir de la compagnie, celle-là même que markus fuit, sans demander son reste, jamais. et il continue à remplir le silence comme on colorie les cases d'un cahier vierge, parce que le vide fait peur, peut tout contenir, sauf si on l'en empêche. il hausse vaguement les épaules, sans vraiment bouger de son trou. c'est qu'il y est mieux, là. sans être à l'aise, on ne pourra pas l'en tirer. « uh-sure ? » les mots peinent à venir, et sonnent comme une interrogation. qui voudrait discuter avec lui après tout, quand il n'a jamais grand chose à dire. quand il est mieux silencieux, alerte, prêt à partir, prêt à fuir. toujours. mais il ne pourrait pas le savoir, après tout. ne pourrait peut-être pas le deviner. mais il ne faudra pas vraiment compter sur lui pour trouver un sujet de discussion. c'est qu'il n'est pas bon avec ces choses-là. pas qu'il ne fasse pas d'efforts, c'est qu'en leur compagnie, son cœur ne peut s'empêcher de remonter à ses lèvres. vieilles frayeurs qui le mènent à vouloir capter chaque détail de chaque comportement. ne rien manquer de l'autre, pour ne pas se trouver dévoré, au fond de son trou, piégé.

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