BEACH DAY #15H25- le 26/03/18 -  w/@ANDERS
Troisième semaine de compétition. J’avais survécu au panel, même si ce n’était pas une véritable surprise. J’étais contente de pouvoir continuer de faire mes preuves. Et surtout j’étais déterminée à m’améliorer pour les prochains shooting. J’étais novice, je n’avais pas mentit à ce sujet et je prenais de plus en plus plaisir à ce métier qui pourrait devenir le mien. La hâte de rencontrer le prochain photographe s’était déjà installé dans mon estomac. Ce petit pincement me tenait éveiller un peu plus longtemps la nuit et me réveillait très tôt le matin. Pire, je n’étais pas des plus attentives à ce qui m’entourait. Je ne pense plus qu’aux prochaines photos. Il me fallait donc un petit moment de détente, parce que sinon je n’allais pas être très performante dans les jours à venir. L’idée, c’est de sortir de la villa pour avoir un semblant de vie normal. Parce que bon difficile d’oublier le cameraman qui te suit partout où que tu ailles. Mais au moins y a la chance de rencontrer d’autres personnes, de voir un monde différent. J’enfile un maillot de bain deux pièces, un short en jean et un top court. J’ajoute une casquette sur ma tête, qui vient orner mes cheveux raides. Une paire de sandale, mon sac à main avec de quoi lire, écrire, prendre des photos et surtout se sécher. J’avais penser à une petite virée en solitaire, mais quand je croise @Anders dans le hall, je décide de l’embarquer avec moi. En plus, il porte déjà son maillot de bain, il n’a donc aucune excuses. « Virée plage, ok ? » Pas le temps de faire de longs discours. Je récupère un jeu de clé, prête à conduire la Jeep qui allait nous permettre de nous rendre à Venice. J’adore ce coin de LA. Un peu de musique, moi au volant tout est réunit pour passer un bon moment. Je me gêne pas pour chanter les quelques tubes qui passent à la radio.

Arrivée à bon port, je galère un peu pour ma garer, c’est pas mon fort. Mais au-delà de ça, je suis une très bonne conductrice, je crois. Je récupère mon sac, attrape Anders par le bras et l’entraîne dans un petit coin reculé de la plage, y a moins de monde ici qu’ailleurs. On est pas seuls, mais on étouffe pas. « A ton avis on a avoir droit à quoi comme challenge cette semaine ? » Je voulais me changer les idées, mais la compétition me reste sur le bout de la langue. Je m’installe sur ma serviette, retire mes vêtements pour n’être qu’en maillot de bain et sort une huile solaire que je commence à appliquer sur mes avants-bras.